Homosexualité au cinéma

Je suis contente que tu reviennes sur "Juste une question d'amour" parce que je pensais cet aprem qu'il m'est apparu, ensuite, un autre côté de Laurent, alors que je ne l'avais vu que sur Cédric.

Dans un sens, il est aussi très égoïste. Je m'explique: il se sert de Carole comme alibi, de Cédric en le gardant bien au chaud en secret, de ses parents pour ne pas être embarrassé, de Emma qui finalement l'arrange pas mal pour vivre son amour et pour aller avouer la vérité à ses parents.

Attention, je ne suis pas en train de jeter la pierre à Laurent, mais cet aspect n'est pas à négliger non plus, parce que je pense que sa lucidité sur son égoïsme le fait encore plus souffrir. Carole le ui dit clairement quand elle veut quitter l'appart: "Tu ne veux pas faire souffrir les gens que tu aimes". Evidemment elle parle des parents de Laurent mais d'elle aussi.

Je pense que cet aspect "personnel" de Laurent montre encore plus sa difficulté , sa peur d'avouer la vérité. Avec ce qui est arrivé à son cousin, quelque part, il a l'impression de jouer sa vie aussi. "Ne deviens pas une victime" lui dit l'ami de son cousin. C'est très intéressant.

En ce qui concerne Emme, je suis très réservée. Cette façon d'avouer qu'elle ne fait que se plier devant l'homosexualité de Cédric et le droit qu'elle se donne d'aller parler aux parents de cédric, ça me gêne.

C'est vrai qu'il est vraiment incroyable que les parents de Laurent n'ait rien appris, après ce qui est arrivé dans la famille. J'ai lu ensuite que c'était un film sur la tolérance; j'ai plutôt tendance à dire le contraire...

Je vois tout à fait ce que tu veux dire quand à l'égoïsme de Laurent. Carole souffre beaucoup de ce rôle de petite amie, car elle y croit et elle aimerait que ce soit vrai. Il a aussi du mal à faire son coming out auprès de ses parents alors qu'il est clairement amoureux de Cédric. Pour moi cet égoïsme est en grande partie du au fait de sa jeunesse  en plus du contexte familial dans lequel il vit.

Concernant Emma, il faudrait que je revois le film... tu as vu son personnage sous un angle que je n'avais pas étudié... affaire à suivre donc ;) 

Oui, ce sera avec plaisir qu'on pourra échanger sur les personnages. Le téléfilm est très intéressant. Je crois qu'il fait partie de mon top 5 (comme dirait Brian mais dans d'autres circonstances!!) , pour l'instant.

J'ai revu le téléfilm et j'ai tenté un rapprochement entre le couple Brian/Justin et Laurent/Cédric. Eh! bien! c'est diffcile.

Chacun a des deux en même temps. Vu que Cédric est aussi le plus âgé, comme Brian l'est dans le couple, la similitude s'arrête à peu près là. Cédric est celui qui veut que Laurent s'engage davantage dans la relation, pas Brian (même si je pense que Brian est celui qui est le plus engagé émotionnellement). Il ressemble à Brian dans le fait qu'il s'assume complètement, mais Justin aussi. Il est plus mature que Laurent, ce qui n'est pas le cas de Brian par rapport à Justin.  Leur ressemblance est peut-être dans la maîtrise de leur job. Aussi sans doute dans la délicatesse. Mais brian n'impose jamais rien à Justin, Cédric impose presque à Laurent de parler à ses parents. Finalement, c'est Emma qui le fait.

Pour Laurent, je trouve que c'est plus complexe. il y a à la fois du Brian et du Justin en lui. Il est jeune, impétueux, joyeux et sûr de son homosexualité comme Justin l'est. il a le pouvoir de blesser Cédric, comme Justin l'a aussi envers Brian. Surtout, il a peur qu'on ne l'aime plus, comme Justin aussi. Heureusement jennifer le rassure sur ce point.

Laurent a du Brian en lui. Il est sûr de lui (enfin,c 'est ce qu'il montre) et il n'hésites pas à sacrifier Cédric quand il lui demande de s'engager davantage. On sait pourquoi mais n'empêche qu'il le fait, exactement comme Brian avec ses idées parsonnelles de liberté . Même si tous les deux en souffrent. Il a quelque chose d'égoïste aussi (je sais, tout le monde n'est pas d'accord): il se sert quand même sans vergogne de Carole, (même si elle joue le jeu, à contre-coeur d'ailleurs), de sa fausse image d'hétéro, de Cédric qu'il met dans un placard. Pour des raisons différents, mais comme Brian, il se sert des gens.

Il y a deux fortes ressemblances avec Brian: ils sont terrorrisés tous les deux. Et tous les deux ont ce très grand désir d'être aimé; c'est fou combien sur ce plan -là, ils se ressemblent.

Bonjour,

Je suis surprise que personne n’ait parlé de Xavier Dolan, ce jeune cinéaste canadien surdoué ! Ouvertement gay, il a déjà réalisé à 25 ans quatre films, dont le dernier, Tom à la ferme, va sortir prochainement en France. Il ne se contente pas d’être réalisateur, il est également acteur et scénariste. Son premier film « J’ai tué ma mère » relate l’histoire d’un adolescent gay, qui vit seul avec sa mère. Relations tumultueuses, aveu de son homosexualité. Film très réussi, références culturelles, ce film est foisonnant et je l’ai beaucoup aimé.

Le deuxième, « Les amours imaginaires » met en scène un trio, deux garçons et une fille, un des garçons et la fille étant tous deux attirés par l’autre garçon. Je l’ai un peu moins aimé mais je pense l’avoir regardé trop rapidement.

Le troisième, « Laurence Anyways » parle de l’expérience d’un couple formé par une transgenre et sa conjointe. Je ne l’ai pas vu.

Et le dernier, Tom à la ferme », me semble très attractif, d’après les premiers commentaires critiques. Vous avez certainement déjà vu les affiches, où Tom, interprété par Xavier Dolan est très très mignon ! Comme il n’y a aucune chance pour que le cinéma proche de mon village se risque à mettre à l’affiche un film mettant des gays en scène, je devrai attendre la sortie DVD ! Mais si certains d’entre vous vont le voir merci de poster vos commentaires…

J’ajouterai pour terminer que Xavier Dolan est très actif en ce qui concerne les droits des LBGT et qu’il vient d’envoyer un tweet assassin à Ch. Boutin suite à sa dernière déclaration relative à l’abomination de l’homosexualité.

J'ai lu l'itw de Xavier Dolan conjointement à Nicola Sirkis du groupe Indochine dans un hebdomadaire français très connu , dans lequel ce dernier trouvait qu'il y avait une vraie accentuation de l' homophobie sur notre vieux continent.

Pour tout dire, le clip réalisé par Xavier Dolan pour Nicola Sirkis a été interdit par le CSA, mais je crois que c'était en raison de son côté violent, non par homophobie.

Comme quoi, légiférer a été une bonne chose à mon avis.

Pour ma part je suis allée voir avec des amis hier soir : Free Fall. Et c'était génial ! Une version allemande de Brockeback Mountain. Très beau !

Donc si vous avez l'occasion d'aller voir Free Fall je vous le recommande histoire de partager les points de vus ^^ 

Connais aussi Dolan, j'aime beaucoup mais c'est un cinéma très dur. Concernant l'accentuation de l'homophobie sur le vieux continent je pense qu'elle à toujours été là mais que les derniers débats et notamment celui du mariage pour tous à laissé cette homophobie ambiante éclater au grand jour.

Oui, je crois aussi, d'où la nécessité absolue de faire légaliser les évènements sociétaux. au moins, il y a une protection légale;

a propos de film, on m'a parlé de "A single man". qui l'a vu?

@audali : Grrr, tous ces gens qui habitent des grandes villes et qui peuvent voir des films n'entrant pas dans les normes hétéros. Dans mon cas, le cinéma le plus proche (20 km) est le cinéma municipal d'une petite ville aux mains depuis 14 ans d'une municipalité non pas de droite, mais d'extrême droite. La maire est une amie intime de J-M LP et le reçoit parfois à son Hôtel de Ville. Alors, avant de pouvoir visionner Free Fall, L'inconnu du Lac ou autre, je devrai attendre la sortie en DVD. C'est vrai que les critiques de Free Fall m'ont donné très envie de le voir. Quant au cinéma de Xavier Dolan, je ne trouve pas qu'il soit violent, du moins pas dans le sens violence et agressivité, mais c'est vrai que ce n'est pas un cinéaste"tranquille". Et son premier film, "J'ai tué ma mère", me semble plutôt pédagogique et foisonnant de références culturelles (Pollock par ex) qui évitent d'en faire un film nombriliste même s'il est vraisemblablement autobiographique. De plus, les positions claires et nettes, courageuses, de ce cinéaste si jeune, me font excuser quelques maladresses. Et pour terminer, merci de continuer à nous régaler avec les aventures de notre bande d'amis (ennemis ?) favorite. Je suis toute frétillante quand je découvre que tu as ajouté un nouveau chapitre.

Cinto@ : C'est vrai, heureusement que la loi peut aider à améliorer la vie de ceux à qui de trop nombreuses personnes dénient le droit de vivre comme tout le monde mais hélas, j'ai l'impression que nous sommes en train de faire un rétropédalage. Quand j'ai entendu notre nouveau premier ministre déclarer que les prochaines réformes sociétales pouvaient attendre, j'ai pensé que c'était déprimant de faire de la démagogie électorale : pourquoi ces hommes et femmes en principe intelligents, éduqués, maîtrisant les codes du langage, ne veulent-ils pas comprendre que ce n'est pas en flattant les bas instincts de la foule que l'on fait avancer la société, mais en prenant des décisions justes et pouvant soulager la douleur de l'exclusion d'une partie de la société. Assez philosophé, passons à "A single man". Ce film a été programmé assez récemment sur Arte et je l'ai beaucoup apprécié. Il lui a été reproché son côté esthétisant et un peu froid. Je ne l'ai pas ressenti du tout comme cela, j'ai aimé les images léchées, la finesse des dialogues, le jeu des acteurs... Pas d'étalage sentimental, mais on ressent profondément la douleur de cet homme. Après avoir vu ce film, je me suis procuré les livres de Christopher Isherwood, dont c'est une partie de sa biographie et j'ai aimé aussi son écriture d'une délicatesse toute britannique. A toi de voir !

@sunday : tu peux trouver free fall en entier sur you tube (en vost) ^^ sinon il te reste le dvd. 

@cinto : j'ai vu a single man je trouve que c'est un film magnifique, j'ai pleuré comme une madeleine mais c'est un beau film et puis le travail du réalisateur autour de l'image est juste sublime. je conseille vivement. 

Quand à moi, toujours à fureter sur le net je viens de découvrir une nouvelle série australienne à l'humour totalement décalé et british traitant de l'homosexualité mais aussi de la jeunesses et des parents : ''Please Like Me'', j'adore ! Et attend déjà la saison 2, quelqu'un est aussi tombé sur cette petite série pleine de fraicheur et de vitalité ?

Amours imaginaires le film de Xavier DOLAN passera sur ARTE le 7 Mai à 23h35 pour ceux que cela intéresse.

D'autre part le DVD de la 1° saison de " LOOKING " sera disponible à partir du 6 Mai.

@ audali 

oui j'ai adoré "please like me " totalement décalé ! au début j'etais un peu paumée  en me demandant "mais c'est quoi ça " ? Mais finalement je trouve que l'homosexualité est tres bien traitée , les questions la peur sont bien jouées...

@ danbritin 

j'adore looking ! ravie que ça sorte enfin en dvd ! tout en finesse cette série ...

bonne idée que nous donner le titre de deux séries à retenir: "Please like me" et "Looking".

Justement, même si c'est un peu HS compte tenu du titre du topic, je viens demander votre avis au sujet des "Mystères de l'Ouest' et de la relation James West/Artemus Gordon, pour ceux et celles qui s'en souviennent. J'ai lu récemment qu'il n'y avait presque aucun doute sur l'homosexualité assez diffuse mais présente des héros.

De même pour Starsky et Hutch, il y a un doute sur leur relation; il y aurait un épisode  où  on peut penser qu'ils ont une relation plus que professionnelle et amicale...

Et vous qu'en pensez-vous?

J'ai vu "La confusion des genres". Je ne donne pas le synopsis pour ceux qui veulent le voir, mais simplement mon impression.

Ce film date de 2000 mais n'a pas pris une ride, à mon avis. On ne peut pas du tout le classer comme un film gay, mais un film de société, même si Alain est pratiquement bisexuel, ce qui est d'ailleurs rarement traité.

Comment dire? c'est un film étrange, porté entièrement par les acteurs et des dialogues très recherchés, bien écrits, qui amènent la réflexion. Il est constant dans la confusion, dans toutes les confusions possibles des personnages. Tous sont à la fois réellement détachés et fortement impliqués dans leurs relations et pas seulement Alain (Pascal Greggory), le pseudo personnage principal du film, pseudo parce que les autres personnages qui gravitent autour d'Alain sont fondamentaux.

Pour moi, Alain n'est que le support du message du réalisateur Ilan Duran Cohen: en gros, chacun fait comme il peut avec ses doutes, essaie de vivre ses relations au mieux et ne sait jamais rien vraiment de personne.

J'ai adoré une nouvelle fois Cyrille Thouvenin  (Juste une question d'amour), en amant sûr de lui , puis plein de doutes aussi, et Julie Gayet (Babeth) qui illumine ce film. La surprise vient de Vincent Martinez (Marc), que je ne connaissais pas, en taulard amoureux, qui lit le désir d'Alain et en joue,  et d'Alain Bashung,en taulard libéré, qui finit par rafler la mise, si on peut dire...

J'ai beaucoup aimé la fin du film: l'enfant d'Alain et de Laurence, son épouse par hasard et avec laquelle il ne vit pas, sera probablement élevé par Alain et Christophe (Cyrille Thouvenin). Encore une confusion, juste pour dire qu'il n'y a pas de schéma type, meilleur qu'un autre.

Bref, un film ouvert, que j'ai aimé.

Voici un film que je ne connais pas  mais que tu me donnes très envie de voir @Cinto. 

Hier soir j'ai eu envie de revoir "Tipping the Velvet" une adaptation d'un roman anglais. C'est un film sur le parcours semé d'embûches de Nancy Astley une jeune femme qui découvre son homosexualité. J'adore cette mini série de la BBC.  Nancy passe par des périodes très dures, elle se travesti en homme, se prostitue... devient l'esclave d'une dominatrice perverse... 

J'ai commencé à regardé Looking, je sens que je vais aimer! 

Je continue ma formation en films "gays", si l'on peut dire, alors que je n'aime pas ce terme, parce qu'il y a beaucoup d'autres messages qui sont traités en génénral.

Donc, j'ai vu "The Bubble" hier et ce film me poursuit aujourd'hui encore, parce que c'est un film fort (Eytan Fox est doué pour montrer une jeunesse abandonnée, déboussolée et surtout sacrifiée dans ce conflit israëlo-palestinien) et parce que le réalisateur a voulu faire passer tant de messages  qu'on est forcément rattrappé par l'un deux. "The

On est obligé de se sentir concerné par au moins un de ses multiples messages sur la guerre, les différences, le poids du passé, de l'éducation, la famille, la religion, l'intégrisme, l'absurdité, la volonté de sortir (ou d'entrer) dans la "bulle". Il y a tellement de sujets évoqués que tout se bouscule quand on les reçoit en pleine face , que c'est difficle de sortir du film, ce que je n'ai pas encore fait.

Alors, on va dire que tout est survolé. Bien sûr, le film dure moins de deux heures mais il a le mérite d'évoquer ces thèmes en les concentrant dans une histoire d'amour.

Je résume l'histoire un max pour ceux qui ne l'ont pas encore vu: Un jeune israëlien Noam et un jeune palestinien Ashraf tombent amoureux l'un de l'autre.

L'histoire est très belle; on sait dès le début qu'elle est impossible mais finalement on y croit fort avec la volonté et l'espoir de ces deux hommes, ils vont réussir, ils sont intelligents, ils s'aiment et ils vont être heureux, il y  a une possibilité; et au final, ils sont rattrapés par le début du film: la violence et la mort.

Il y a eu une bulle d'espoir et elle a explosé. Les paroles en off à la fin sont poignantes et on se dit juste qu'on a de la chance d'être en France, On voit bêtement à quel point on peut être c** avec ces manifs pour tous, juste pour se créer des problèmes ridicules quand certains, pas si loin, essaient seulement d'oublier la guerre pour s'aimer.

Las acteurs sont justes; il y a le Yossi de" Yossi et Jagger". Dans les trois colocs, j'ai retrouvé en Yali ,un peu d' Emmett (l'essayage des chemises, c'est le relookind de michaël en S1 pour David!) , doublé d'un peu de Michaël (il voudrait bien que noam soit amoureux de lui), en plus fin et plus intelligent (Je retire ce que j'ai dit: rien à voir avec Michaël, donc!!lol!)

Loulou, la fille de la coloc, est pleine de charme; c'est une lumière , cette nana, dans ce film.

Pour finir, il y a trois scènes que j'ai trouvées particulièrement terribles: celle de l'explosion bien sûr (à rapprocher de l'explosion dans le 510 de QAF?); celle où Ashraf tente de se rapprocher de sa soeur,Rada, pendant son mariage et qu'elle le rejette. Il est son frère adoré, qu'elle chérit et la minute d'après (celle du outing), elle ne veut plus de lui. c'est le même homme!! Le genre de chose qui me ferait hurler...

Et celle au théâtre, des deux déportés au camp de concentration , qui résistent à leur façon. Une marque terrible du poids du passé et de la volonté de le surmonter. En vain puisque le présent va rattraper Noam et Ashraf.

Celle des deux mères sur le banc, dans le parc, fait partie de l'espoir.Mais la réalité a balayé celà.

En conclusion: j'ai adoré ce film. Je conseille vivement de le voir.

Un petit bémol toutefois: la plupart des personnages hétéros, à part Loulou, sont assez caricaturaux et ignobles. Je pense à Sharon, et jihad en particulier.

Un oubli: la bande son est super intéressante. Noam est disquaire: fallait pas se rater!! 

Le film "Ligne d'eau" vient de sortir. Il est diffusé de façon intimiste , dans peu de salles de cinéma.

Il s'agit d'un film polonais de Tomasz Wasilewski, à propos d'un  homme,Kuba, apparemment amoureux de sa petite amie, qui tombe sous le charme de Michal. C'est l'amour fou entre les deux hommes.

Je parle de ce film parce qu'il est rare de voir un film polonais traitant de ce sujet, l'homophobie étant encore très présente dans ce pays. Aller le voir est presque un acte militant.

Bon, j'annonce ça un peu tard… Mais le film "Harvey Milk" est diffusé ce dimanche soir sur Arte. Très joli film sur une histoire vraie : le parcours de l'un des premiers hommes politiques ouvertement gay, dans les années 1970, aux USA.

Scénario écrit par le talentueux Dustin Lance Black, oscarisé pour l'occasion.

Pour info "people", Dustin, presque 40 ans, sort depuis l'an dernier avec le jeune plongeur britannique Tom Daley, qui va avoir 20 ans… Une love story avec différence d'âge qui devrait émouvoir les fans de la relation Justin-Brian;-)

Sinon, n°23 diffuse I love you Philipp Morris, que je n'ai pas vu.

J'avais déjà passé l'info cette après midi mais je me suis trompée de Tropic donc désolée pour tout le monde pour le retard ( séries etc.....)

J'avais également passé le message sur ce topic juste avant  ,  j'ai supprimé mon message après avoir vu celui de danbritin dans un autre ...

Ps @ Danbritin, il fait une telle chaleur chez toi que tu te trompes de TROPIC , tu en as de la chance  lol !!!!!!

je viens de le revoir: toujours autant d'émotions devant ce superbe film!

La prestation de Sean Penn est bluffante: un de ses meilleurs rôles sans aucun doute.

En revoyant les images d'archives, notamment d'anita Bryant, j'ai repensé aux mêmes images qui sont dans ce bon film aussi qu'est "The Trip".

J'ai vu "Loggerheads" hier. Je le conseille vivement, si vous ne connaissez pas.

Il ne s'agit pas complètement d'un film sur l'homosexualité, bien qu'elle serve de base à l'histoire, mais plutôt un film sur la connaissance de ses origines et la famille, et sur l'intolérance.

On suit simulténement trois histoires différentes mais on comprend vite qu'elle ne vont plus en faire qu'une seule. Tragique.  

Le synopsis en gros: Mark, jeune homme un peu vagabond, est  venu observer le comportement des tortues à Kure beach. Il y rencontre George qui tient là un petit motel.  A Eden, Elisabeth, la femme du pasteur ultra conservateur,vit mal le départ de son fils adoptif après une dispute avec son père. A Ashville, Grâce est complètement désespérée d'avoir abandonné son fils à la naissance lorsquelle avait 17 ans.

On comprend que la dispute entre le pasteur et Mark repose sur son orientation sexuelle, ce qui a amené la rupture.

Les personnages sont attachants; on a souvent la gorge nouée par leurs blessures et leurs souffrances; Perso, j'ai eu du mal à comprendre Elisabeth, c'est elle qui m'a le plus choquée.

Ce qui est poignant , dans ce film, à mon avis, c'est qu'il y a une sorte de statu-quo dans les situations de chacun. Ils sont tous les trois (Mark, Elisabeth, Grâce) enfermés dans un carcan psychologique. Lorsqu'ils veulent en sortir, c'est trop tard: la vie, ou plutôt la mort, (Mark est séropo) a décidé pour eux.

J'ai dû le voir deux fois parce que j'ai été perturbée par le changement d'unité de temps à la fin.

Le symbole des tortues qui reviennent là où elles sont nées, est très bien exploité.

J'ai lu ensuite que cette histoire est tirée d'un fait réel. Ce qui la rend encore plus dramatique.

Roland Emmerich (Independance Day) met en scène les émeutes de Stonewall en 1969. Le long métrage sur le premier exemple de lutte de la communauté homosexuelle pour ses droits civiques , a un casting de choix: Jeremy irvine, Ron Perlman et Jonathon Rhys Meyer, entre autres.

Stonewall ICI et Là.

J'ai vu ce film qui m'à vraiment plu, déja le jeu de l'acteur Sean Penn était super. Puis admiratif du parcours de cet homme dans ces années là. On se rend pas compte nous hommo de la chance qu'on à, n'oublions jamais toutes ces personnes qui se sont battu pour avoir les droits qu'on à et surtout le courage qu'ils ot eu car aujourd'hui c'est " facile" d aller défiler à la Gay pride mais à l'époque fallait le faire...

J'y suis allée quand j'étais à New york ....Un petit moment d'émotion car c'est là que tout à commencé ...

Juste pour l'anecdote , juste à côté , il y a un coiffeur qui arbore un rainbow flag.....les clichés ont la vie dure......

J'ai vu hier le téléfilm produit par HBO "the normal heart"... ce téléfilm est tout simplement boulversant. 

Ned se bat envers et contre tous pour que le gouvernement cherche et trouve un moyen de soigner, d'éradiquer ce "cancer des gays" comme ils disent au début du film... Le SIDA. Mais personne ne fait rien puisque cela touche une minorité... personne ne veut les soigner, les aider... Sauf ce docteur joué par Julia Roberts atteinte de polio. 

Je ne veux pas trop spoiler donc je ne vais pas en dire plus...

Au niveau des acteurs je dois dire que la performance de Matt Bomer est époustouflante... je comprends que ce film l'ai boulversé. 

Merci, ayerin, pour cette info. A retenir. Proche de Philadelphia? Le méconnu , mais très beau "The trip" se passe aussi à cette époque, ainsi que Angels in America. Je n'ai pas encore tout vu de cette mini-série mais c'est sûr que la maladie est centrale. 

Normal heart est aussi voir encore plus poignant que Philadelphia. Le combat d'hommes pour que le gouvernement se bouge pour que quelqu'un empêche leurs amis de mourir les uns après les autres.... ça colle des frissons.

Quand je vois des films de ce genre je me demande toujours "et moi qu'est ce que j'aurais fait si j'y étais?" ... j'aime penser que je me serais battu avec acharnement pour l'égalité. 

C'est marrant que tu parles de Angels in America, une amie m'a vivement conseillé de regarder cette série. Je vais m'y mettre bientôt je crois ;-)

Si tu peux, regarde Angels in America, d'un le casting est de qualité , et de deux, l'histoire est poignante!