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The Normal Heart suiteMAG1967  (09.08.2015 à 01:10)

Tout à fait d'accord avec ton analyse Kaori, en même temps, l'histoire ne montre que les 3 premières années de l'éclosion de masse de la maladie. Personne ne s'y intéressait suffisamment car personne ne se sentait concerné. On ne savait pas encore de quelle manière elle se transmettait ou du moins, même si c'était déjà connu dans les milieux scientifiques, ce n'était pas encore suffisamment diffusé.

J'étais en pleine adolescence lorsque le sida a envahi le monde et je me rappelle que pendant plusieurs années, il a été considéré comme une maladie d'homos... Les hétéros (dont je fais partie) ne se sentaient absolument pas concernés ... on pensait que c'était pas pour nous, c'était pour les pédés et pour les africains (lorsqu'on parlait de transmission chez les hétéros).

(Ce que je viens de noter n'est que la relation des faits de cette époque, pas de mon ressenti par rapport à l'Histoire.)

C'était en tout cas pour beaucoup d'entre nous, une période pendant laquelle le sexe a été diabolisé et les gays et les africains etaient mis au ban de la société bien pensante et prévoyante... C'étaient eux qui la transmettaient ...

Ce film m'a fait repenser à toute cette période pendant laquelle on avait peur d'aimer et d'être aimé physiquement... On  a pensé pendant longtemps que cela se transmettait avec un simple baiser même un simple contact.

Plus tard, quand on a mieux cerné le canal de transmission, on avait honte de demander  à son partenaire d'utiliser un préservatif.

C'est en 85 lors de la mort de Rock Hudson que j'ai eu un vrai dialogue à ce sujet avec mes parents et c'est l'un des premiers décès à avoir eu un impact sur les médias qui ont commencé à diffuser les alertes pour tous, sans distinction de race ni de sexualité.

Pourquoi on ne fait rien ? Pourquoi on ne trouve pas ? Pourquoi on stigmatise une partie de la population ? Pourquoi on ne s'y intéresse que lorsque ça touche des personnes célèbres ? Pourquoi ... pourquoi ...

Depuis longtemps déjà j'aime les gens qui s'aiment sans autre commentaire et ado je vivais entourée d'artistes, de décalés, de personnes qui aiment la vie et qui la vivaient à pleine puissance.

30-35 ans plus tard, ce qui s'est passé et la lenteur de réaction est toujours pour moi aussi incompréhensible.  

 

 

 

suite....lesannab  (09.08.2015 à 02:03)

Je vous suis dans votre analyse ....

Le SIDA ??? le cancer gay comme titrait Paris Match en 1983 avec des photos terribles de cet américain qui avait accepté pour que l'on sache qu'un mal encore non identifié faisait des ravages ....

Comme toi Mag à cette époque , je démarrais ma vie sexuelle, les premiers émois ....et on nous disait qu'il fallait nous protéger de grossesses éventuelles mais personne ne nous parlait du HIV qui n'était sensé toucher que les homos , c'est en ayant des gays comme amis que j'ai compris que cette maladie était diabolique , et pouvait toucher tout le monde ..... Plus tard, enceinte et hospitalisée j'ai vu la peur que le SIDa provoquait y compris au près du corps médical , j'entends encore 26 ans après ( jour pour jour) les pleurs de cette nana dans la chambre d'à côté qui était séropo et qui devait manger dans de la vaisselle jetable , qui suppliait pour qu'on lui dise que son bébé serait " normal"

Je ne sais pas si des morts célèbres ont permis une prise de conscience , par contre je suis convaincue qu'on a perdu du temps, beaucoup de temps en stigmatisant les homos , alors que les vecteurs de transmission datent du début du XX ème siécle au Congo .....il y a de nombreuses publications à lire sur ce sujet ...........

Bref c'est une saloperie !!!!

kaori78  (09.08.2015 à 02:26)

Sur la lenteur de la réaction, je pense qu'effectivement, le film est assez juste : on ne s'y intéressait guère quand ça touchait des populations "sans importance"... Ce n'est d'ailleurs pas le seul exemple même s'il est assez spectaculaire. Ebola est connu depuis les années 70, mais il n'y a commencé à y avoir de réelles recherches pour trouver un traitement qu'après le 11 septembre, quand les Américains ont craint un usage d'Ebola dans une guerre bactériologique.

Ce qui me gêne dans le film est que le point de vue de Kramer reprend presque les condamnations des homophobes. Il a un regard clairement désapprobateur sur la liberté sexuelle (avec son "trop de sexe tue l'amour"). De ce point de vue, il y a peu de contre-points. C'est limite si on ne nous montre les autres homosexuels comme trop obsédés par le cul et pour prendre la mesure du risque qui pèse sur eux.

En plus, je trouve que la fin où il est renvoyé comme un malpropre de l'association nous présente les autres personnages comme des ingrats. Cela me gêne, car même si les noms sont changés, il s'agit de vraies personnes représentées. Je ne trouve pas ça très juste.

MAG1967  (09.08.2015 à 12:35)

@kaori  : Je m'étais plus expliquée sur l'Histoire que sur l'histoire ... par peur de dévoiler un peu trop de ce film mais toutes tes observations et critiques sont parfaitement en accord avec mon ressenti sur le film.

Même s'il caricature certaines situations et si cette apologie de l'abstinence a été très mal vécue par les gays, quelques années plus tard, quand tout le monde s'est rendu compte que la maladie touchait tous les milieux, les hétéros également se sont sentis dépossédés de la libération sexuelle acquise depuis les années 70.

Concernant le renvoi de Weeks, ça ne m'a pas semblé être de l'ingratitude mais juste un excès de protection vis-à-vis des autorités dont ils étaient obligés de lècher les bottes pour avoir un rien de subvention....  Je n'ai pour ma part pas senti autant que toi la négativité de leur réaction face à ses interventions médiatiques musclées.

suitecinto  (09.08.2015 à 13:58)

Je vous suis dans cet échange très intéressant.

Sur le fait qu'on présente les homos uniquement comme des obsédés sexuels, inaptes à se prendre en charge, il est clairement dit dans la réunion avec le toubib (Julia Roberts) que leur liberté sexuelle, évidemment celle d'avoir plusieurs partenaires, est aussi une attitude politique; la communauté gay a été stigmatisée, a acquis difficilement des droits, a mené des luttes politiques (voir l'excellent "Harvey Milk") pour être reconnue et plus maîtrisée; cette liberté sexuelle découle automatiquement de cette reconnaissance, presque identitaire.

Sur le film lui-même, oui, kaori, la scène que tu cites est absolument révoltante: le type ne craint qu'une chose: que les hétéros puissent être touchés aussi.

La scène de l'avion est tout aussi révoltante; MAG, puisque tu cites Rock Hudson, lui a affrêté un avion spécial afin de repartir de Paris car il en avait les moyens; les autres pas.

En même temps, je peux comprendre la peur qui découle de l'ignorance. C'est humain, imparfait bien sûr mais on savait si peu...

 

filmminipousse  (27.09.2015 à 21:22)
Message édité : 27.09.2015 à 21:31

Hello

Est ce que quelqu'un a vu le film happy together de wong kar wai ! Je viens de le revoir et je suis toujours aussi retournée par ce film  où les deux personnages principaux cherche à aller mieux à survivre et cette histoire d'amour dramatique. ...

LGBT au ciné ;o)teddymatt  (26.10.2015 à 18:51)

Je suis d'humeur à chipoter ce soir. Serait-t-il possible d'envisager d'élargir ce topic en modifiant le titre (actuellement Homosexualité au ciné) ? et de mettre :

LGBT au ciné

T;o)

(Ps1 : j'ai pas encore lu chaque page... Ps2: je vais le faire ou pas... Ps3 :....... ;o)

refonteparenthese  (26.10.2015 à 18:59)

Nous discutons avec Cinto d'une nouvelle refonte de l'ensemble, c'est un gros boulot et pour l'instant chacune est prise par d'autres tâches sur le quartier , mais nous ne désespérons pas d'y arriver un jour, quand les tâches annexes seront terminées....

Merciteddymatt  (26.10.2015 à 23:22)

Merci pour votre réponse ;o)... Je me pose la colle suivante : comment vous aider et cie ???

Pour revenir au sujet du topic, j'ai vu quelques films :

  • Sur le chemin des dunes
  • Alata
  • Weed-end
  • I want your love
  • Les dieux de la Vague
  • Absent
  • My own private idaho
  • Hors les murs
  • Le secret de Brokeback Mountain
  • Shelter
  • Mysterious Skin
  • L'inconnu du lac
  • ....
La RumeurSudena  (27.10.2015 à 05:16)

Je sais que je m'incruste peut-être pas au moment le plus opportun, mais l'une de mes passion sont les films anciens, or de ce côté-là il y a plus qu'on ne le croit de pain sur la planche concernant l'homosexualité, et je voudrais parler d'un film ui m'a retourné dans ma chair...

 

 

 

 

 

C'est en 1961 que William Wyler, sortant du succès phénoménal de Ben Hur, réalise ce film aux sujets si délicats dont le traitement, s'il peut paraître vieillot aujourd'hui, pas assez "osé", est à mon avis et au-contraire une merveille car il cache son audace derrière sa pudeur et son classicisme maîtrisé à la perfection dans le plus grand et le plus "classe" des majors: la MGM.

La progression dramatique de ce film est d'une efficacité diabolique, d'autant plus que le début est d'une banalité absolue qui pourrait facilement rebuter si elle n'était pas accompagnée par une mise en scène parfaite, une photographie sublime et des actrices à la fois magnifiques et totalement imprégnées de leurs personnages (j'y reviendrai). L'histoire, la voici: dans l'Amérique profonde, Martha et Karen, deux amies de longue date, ont ouvert depuis un an une école pour filles et elles commencent doucement à voir le bout de leurs ennuis financiers. Appréciées des élèves et des parents, elles sont les enseignantes modèles et bienveillantes qu'on aurait aimé avoir eues tout le temps dans notre enfance... Bien sûr ce n'est pas totalement parfait: Karen vient de se fiancer au docteur Joe Cardin ce qui inquiète et énerve Martha qui, malgré la sympathie qu'elle éprouve pour le bon docteur, a peur de perdre sa meilleure amie et de voir l'école s'arrêter (bien que Karen la rassure sur ces deux points); et surtout la tante de Martha, qui les aide certes un peu dans le quotidien, vit à leurs crochets et ne pense qu'à relancer sa carrière d'actrice. Mais le vrai problème va venir d'une élève infernale, mythomane et menteuse, pourrie-gâtée par sa grand-mère qui, pour se venger d'une punition tout à fait méritée, va faire courir une rumeur impardonnable dans cette Amérique puritaine: les deux jeunes femmes entretiendraient une relation homosexuelle...
A-partir de là le film s'emballe et change du tout au tout: l'école se vide d'un coup sans que les deux héroïnes n'y comprennent rien, l'horrible gamine, reconvertie maîtresse-chanteuse, maintient ses accusations et malgré le soutient du docteur Cardin (le seul à ne pas croire la rumeur), la rumeur fait son chemin, l'école est ruinée et les deux amies vivent en parias, ne sachant plus à quel saint se vouer. Car au bout d'un moment même Joe, qui aura perdu son travail pour oser être fiancé à une lesbienne (même si ce mot n'est jamais utilisé dans le film, pas plus qu'"homosexuel") finira par douter malgré lui ce qui terminera sa relation avec Karen: la rumeur a détruit deux vies: ces jeunes femmes ne peuvent plus compter sur personne. Heureusement la vérité finira par éclater: l'horrible menteuse sera démasquée et les deux héroïnes seront "réhabilitées"...

Mais tout se complique alors: car en même temps que cette heureuse fin point à l'horizon la question du fondement de cette rumeur s'insinue comme un poison dans l'esprit même des deux héroïnes. La question n'est pas de savoir si elles ont eu une relation sexuelle: en 1961 le code Hays sévit encore à Hollywood et on sait avec certitude qu'elles ne se sont jamais touchées. Non: la question est plus intime, plus profonde, repose sur les non-dits et le pouvoir de suggestion que Wyler réussit à insuffler dans son film, ce qui permet des interprétations bien différentes selon les ressentis. Dans la dernière demi-heure l'émotion devient paroxystique: les sombres et somptueux noirs et blanc de cette école abandonnée font écho à la culpabilité de Martha qui avoue son amour à Karen dans une scène déchirante d'une intensité exceptionnelle. Rongée par le chagrin, dévorée par le remords, sa réhabilitation aux yeux de la société ne la sauvera pas...
Mais si les sentiments de Martha sont à peu près clairs, ceux de Karen le sont beaucoup moins et prêtent à beaucoup d'exégèses (si vous permettez un mot aussi religieux pour désigner une relation que la Bible qualifie d'"abomination"...). Peut-être notre regard d'aujourd'hui est-il plus ouvert à ce genre de choses que celui de jadis mais des scènes existent qui délicatement suggèrent que l'amour de Martha n'est peut-être pas à sens unique (scènes dont à mon avis la délicatesse et la pudeur exaltent l'intensité, comme si, en nous cachant les épines, seuls les pétales de la rose nous caressaient l'esprit, permettant de mieux savourer son parfum)... D'abord il y a la manière dont Karen romp d'avec Joe: elle semble vraiment le forcer à reconnaître ses doutes et le pauvre homme semble complètement perdu et avouer contraint et forcé. De plus, une scène finale typiquement hollywoodienne est suggérée par le cadrage, qui verrait le couple se remettre ensemble...or Wyler refuse délibérément cet écueil et ne fait même pas tourner la tête à Karen qui s'en va sans un regard pour personne, la tête haute... Ensuite il y a la réaction de Karen aux aveux de Martha: derrière une négation apparente, jamais elle n'envisage de se séparer de son amie et lui demande de venir avec elle pour recommencer leur vie. C'st directement après ces aveux que la grand-mère de la petite morveuse (aussi  détestable qu'elle) vient s'excuser et annoncer que l'honneur des deux institutrices sera lavé avec dommages et intérêts, or Karen ne va pas l'annoncer en courant à Martha ni n'esquisse le plus petit signe de joie ni même de soulagement, au-contraire: elle la congédie séance tenante et reste dans l'entrée, sans mot dire, aussi perturbée qu'avant...

Ces scènes, bien sûr, ne seraient pas mémorables si elles n'étaient servies par un jeu et une réalisation phénoménales: aussi reconnaît-on parfaitement l'élégance typique de la MGM dans les costumes, les décors et certains mouvements de caméra. La puissance des images est au service de l'émotion: la grand-mère et la petite peste sont prises en pleine lumière les rendant particulièrement têtes à claques, impression renforcée par les nombreux gros plans sur leurs têtes blanches aux yeux bleus, où ne transpire aucune nuance ni pitié... Les deux héroïnes en-revanche sont construites sur des contrastes permanents de lumière que ce soit dans le décor où elles évoluent que dans leurs visages. Le paroxysme à ce niveau est probablement cette terrible scène où Karen découvre le cadavre de Martha: l'ombre géante des pieds de Martha pendue d'un côté, la silhouette gracile de Karen recroquevillée et sanglotant de l'autre: c'est très court mais ça en jette comme pas autorisé: quand on le voit une fois on ne l'oublie pas...
Parlons maintenant des acteurs: Fay Bainter, Miriam Hopkins et James Garner sont parfaits en personnages secondaires, les gamines principales sont magnifiques l'une de vilénie l'autre d'effroi "vrai" et brut, mais comme de bien entendu ce sont les deux actrices principales qui éclaboussent l'écran: Shirley MacLaine interprète une Martha toute de passion et d'amour, à la fois la plus "engagée" mais aussi la plus fragile des deux. Sa sincérité est déchirante et elle brûle comme le feu du volcan: trop ardente pour ne pas s'éteindre prématurément... A-côté d'elle Audrey Hepburn est une Karen très douce, très sobre, qui s'abandonne plus facilement mais qui dégage une très grande force au service d'une sensibilité bouleversante. L'actrice donne à son personnage toute sa grâce, sa beauté et sa classe inégalable...

Merveilleux film qui ensorcèle aussi lentement que sûrement, il se voit et se revoit sans lassitude aucune: on a beau parfaitement savoir ce qui va se passer et quand ça va se passer on a toujours autant envie de boxer cette affreuse gamine, d'arracher la tête de cette immonde grand-mère et de hurler aux héroïnes qu'on est avec elles... Son classicisme et sa quasi-austérité apparente cachent un double propos extrêmement osé tant sur les ravages de la rumeur que sur l'homosexualité, propos que sa pudeur décuple et empêche paradoxalement de mal vieillir (reproche que j'ai tendance à faire à Ben Hur du même réalisateur): un joyau pur comme un diamant, fragile comme une rose, émouvant comme une larme...

La rumeur (suite)cinto  (27.10.2015 à 11:47)

Ravie de te revoir ici, Sudena. Et surtout merci pour ce développement sur ce film .

Je ne connaissais pas mais il semble avoir tous les avantages d'un bon film , avec ce qui est suggéré et les non-dits qui pèsent très lours dans une relation.

Apparemment avec de pareilles actrices et un réalisateur talentueux, et avec ton explication, ça donne envie de le voir.

Sur un autre plan, n'oublions pas que la rumeur est dévastatrice dans le film
"Les risques du métier" de André Cayatte avec Jacques Brel et Emmanuelle Riva. Mais on s'éloigne du sujet.

Pour rester dans le sujet du topic et pour rejoindre le thème de la rumeur, je ne sais pas si quelqu'un se souvient de l' épisode "Partenaires" de la série "Cold Case" . L'histoire se passe en 1968, juste après que les gays de NY  se soient révoltés; des policiers sont obligés de cacher leur relation, la police de l'époque n'étant pas franchement gay-friendly et la rumeur arrivera à avoir la peau de l'un des deux. 

 

Sudena  (27.10.2015 à 12:14)

Je me souviens de cet épisode, dur et prenant sur le milieu de la police en général (milieu institutionnel qui a eu du mal à "muter" vis à vis des gays, des noirs, des latinos, etc...). Quel dommage que cetts série n'existe pas en DVD car je me souviens aussi d'un autre épisode sur deux amantes qui se la sont joué à la Thelma et Louise mais dont l'une s'est noyée (la découvert de son cadavre est la base de l'enquête): il m'avait beaucoup marqué mais je ne me souviens ni de son nom ni de la saison...

 

 

Pour en revenir à La Rumeur, Shirley McLaine s'est plainte de la "sagesse" de ce film qui évite au maximum de montrer directement l'amour de son personnage pour celui dAudey Hepburn, mais je trouve que cette retenue, cette "censure", fait précisément partie de la puissance du film: comme rien n'est dit ni montré de façon bien nette le public est amené à réfléchir plus précisément sur ces sentiments...et à se demander ce qu'ils valent réellement lorsque les accusatrices sont une vieillarde égocentrique, une menteuse, une voleuse et une espèce de dictatrice inaccessible à toute discussion. Le public prend clairement parti pour les deux héroïnes et les aveux de Martha ne diminuent en rien cela: Wyler montre donc ipso facto une lesbienne sympathique, ce qui était déjà énorme et ouvrait à bien des réflexions et interprétations... De plus nous avons affaire au réalisateur de Ben Hur, et je n'ai pas besoin de redire à quel point ce film montre deux personnages homosexuels (cachés certes, mais amoureux à la vie à la haine...) et je pense qu'au-contraire William Wyler, en censurant les scènes avec Martha, pousse à regarder plus attentivement Karen (le montage et surtout le cadrage sont particulièrement précis dans ce film et remarquablement fins [la dernière scène dans le cimetière avec le personnage de Joe un peu en retrait qui semble promettre un happy-end hétéro purement hollywoodien est exceptionnel d'ironie dans un film fonctionnant sur le non-dit et le non-montré: ce que nous ne voyons pas et qu'on "devrait voir normalement" a autant de signification que le reste])... Bref c'est vraiment à voir car ça respire la finesse et le double-sens à chaque instant...

Cold case et autres sériesfanf30  (28.10.2015 à 09:54)

Moi je me souviens de l'épisode Cold Case ou il y avait cette relation entre deux hommes et je trouve que Lilly Rush avait été super, vraiment dans l'empathie.

Concernant les séries, il y en à une qui me touche c'est Major Crimes, au dela des enquetes, c'est cette relation que le capitaine Rédor à avec le jeune Justin qu'elle à receuilli chez lui ( Rusty est un jeune garçon, homo ?, qui se prostituait avec des hommes, agréssé par un tueur en série, il est receuilli par une femme travaillant dans la police qui éssaye de le remettre dans le droit chemin, le garçon va connaitre les premiers émois adolescent et ne va plus savoir ou il en est ). je trouve que toute l'équipe aussi est adorable, sans aucun jugement, je vous la conseille, en plus l'acteur qui joue Rusty ressemble à un autre garçon blond que nous aimons beaucoup !!!

OMG! OMG! OMFG!!!PtiteMac  (28.10.2015 à 16:46)

Y'a quelqu'un ici qui connait MAJOR CRIMES!!!!!  La vache je pensais pas ^^

J'ai l'une de mes meilleures amies qui en ai fan (enfin ça c'est l'effet 'Mary McDonnell'  ;-P ) et on a du mal à trouver des gens qui aiment ou même qui connaissent lol

Bref tout ça pour dire que Rusty est l'un de mes persos préférés là dedans (j'ai même écrit une sorte de crossover avec QAF où il rencontre Justin  XD ) 

En même temps cette série est plutôt inclusive avec la communauté LGBTQ+ vu qu'elle a au moins 4 persos gays réguliers (Rusty/ Dr Morales (même si c'est pas complètement sûr)/ Buzz/ Dr Joe) et parle assez souvent d'homosexualité  ;-)

Major Crimescinto  (28.10.2015 à 18:15)

J'ai vu aussi quelques épisodes de Major Crimes; c'est une série dérivée de "The Closer" que j'adorais pour Brenda.

C'est vrai que cette relation est agréable à découvrir et le jeune rusty est craquant;

Je vous invite à alimenter le forum qui en parle , si vous voulez, et qui est ICI, chez Hypnoweb bien sûr.

  oOTopic Major Crimes oO

 

PtiteMac  (29.10.2015 à 01:16)

Oups! Sorry pour le HS j'avoue que j'ai pas fait attention...

Merci pour le lien en tout cas   ;-) 

HS ? non.cinto  (29.10.2015 à 17:28)

@ Ptite Mac: non, pas de HS.

J'indique, pour info,  le forum chez The Closer qui traite de Major Crimes. Et en plus, ça fera plaisir à l'équipe si vous y passez, équipe dont faisait partie anciennement WiniFRED, notre ancien AS.

BLACKBIRD de Patrick-Ian Polkaurellia  (29.10.2015 à 18:15)

Coucou les gens!

Il y a quelques mois, j'ai vu ce joli film" Blackbird". Ce film se déroule dans une ville du Mississippi et raconte l'histoire de Randy un jeune homme de presque 18 ans en conflit avec sa sexualité. On rentre dans l'univers de la communauté noire d'une église baptiste....C'est mon coup de coeur.

Vous pouvez le voir sur youtube avec les sous titres en anglais mais également activer le sous titrage en français (qui n'est pas terrible...Mais bon c'est toujours ça).

 

"Homosexualité au cinéma" ou "Films & homosexualité" ?bemol  (08.11.2015 à 13:47)

J'aurais pour ma part un tas de titres à proposer, et parfois quelques commentaires à faire sur certains qui ont déjà été proposés . Mais voilà : je ne sais pas où aller ! Alors, je m'adresse principalement à Cinto : quelle différence y a-t-il entre la rubrique où je suis actuellement, à savoir "Homosexualité au cinéma" dans le forum "Développement" et le dossier "Films et homosexualité" que tu as ouvert il y a quelque temps ?...

D'ailleurs, à ce propos, je reviens sur le premier film que tu as cité, le premier qui a aussi été mentionné dans ce topic, à savoir le superbe "Maurice" de James Ivory, et dont tu nommes les deux acteurs principaux : Hugh Grant et James Wilby. Cependant, on ne peut pas taire la participation du "troisième homme", à savoir le jeune acteur Rupert Graves, qui interprète le rôle du jeune garde-chasse ( Alec ) avec, "despite of his young age", beaucoup de talent et surtout beaucoup de charme(s) ! Charmes auxquels James Ivory n'était certainement pas insensible puisqu'il les avait dévoilés, deux ans auparavant, dans un autre de ses magnifiques films : "Chambre avec vue", qui ne traite pas du thème de l'homosexualité, mais dans lequel le jeune Rupert fait déjà montre de sa gracieuse anatomie et de sa nudité intégrale, lors de la fameuse scène de l'étang !... ( il est à noter également que dans la distribution de ce film figure, dans un des rôles principaux, Daniel Day Lewis, l'un des deux protagonistes de "My Beautiful Laundrette" de Stephen Frears, autre joli film qui traite, lui, à la fois des problèmes d'acceptation de l'homosexualité et de l'intégration des immigrés dans cette Angleterre des années Thatcher, et qui date lui aussi de 1985 ) 

On peut donc dire que, en la matière, James Ivory fait figure de précurseur, pour avoir osé montrer la nudité masculine dans son intégralité la plus totale et qui plus est carrément en "full frontal", comme disent les Américains ! Et ce, 15 ans avant "QaF" !... 

@ Bemolcinto  (08.11.2015 à 19:49)

Je te réponds: 

1) "Homosexualité au cinéma", ici même , est un topic (rubrique si tu veux) du forum; donc on peut en discuter, donner son avis, bref écrire des commentaires, comme tu fais.

"Films et Homosexualité" est, comme tu le dis, un dossier, destiné à enrichir le quartier. Exactement comme le dossier NOH8, par exemple.

On ne peut en discuter que sur ce forum, dans ce topic.

2) Ce dossier "Films et homosexualité" comprend une liste des films les plus célèbres, avec affiche ou jaquette, année de sortie, réalisateur et acteurs principaux.

Ce dossier est amené à être remanié bientôt (dès que j'ai un moment dispo) et à être enrichi par vous-mêmes en modifiant la page.

La liste a été établie, en partie,  selon le site "Sens critique".

J'espère avoir été claire, sinon, contacte -moi par mp.

 

"Bingo !"bemol  (28.11.2015 à 19:44)

Je vais peut-être faire figure de petit homme vert débarquant d'une planète inconnue, mais voilà ...

       J'ai trouvé dans ma boîte à lettres, pas plus tard que ce matin, une enveloppe provenant de "Opt-----" ( ben, oui ! je me suis déjà acheté plusieurs DVD produits par "Opt-----" !... Donc, je reçois des publicités m'informant notamment des "nouveautés" ) et l'ouvrant par curiosité, je tombe sur ... Oh, my God ! Caramba  ( en Portugais ) ! ou encore : 'il de p*** ( en Gascon ) ! Seigneur Dieu, c'est pas possible !...

p. 2 du prospectus : "Bingo !" avec une jolie photo ( quoique toute petite ) de notre beau Randy en compagnie de Michael Urie !

Une version française de "Such Good People" est donc sortie ! ( 17,99 euros sur Opt-----.fr ou pour le même prix sur Ama---.fr )

Je devrais la recevoir mercredi prochain. Je vous en dirai plus à ce moment-là !...

SUCH GOOD PEOPLEdanbritin  (28.11.2015 à 20:09)

waho Bemol " Such good news " Si c'est bien ce que tu crois : Dvd zone 2, j'essaierai de me le procurer même sous-titré en anglais. Cela devrait te plaire.

Double "Bingo" !bemol  (30.11.2015 à 23:38)

Oui, "Bingo" doublement parce que je ne l'attendais que pour mercredi, et je l'avais aujourd'hui dans ma boîte aux lettres ! Inutile de vous dire que je l'ai engouffré immédiatement dans le lecteur de DVD !...

"Bingo" est donc le titre qu'ils ont trouvé pour commercialiser le film en France, mais "bingo" aussi car ne s'est pas produit ce que je craignais, à savoir le doublage des acteurs par des voix françaises anonymes ! Thanks, God ! ce sont bien les voix des acteurs américains eux-mêmes que l'on entend ! Il n'y a que des sous-titres en français !...

Alors, tout de suite, mes premières impressions ...

 

excusez-moi ... j'ai été interrompu ... je reprends demain !... )

Bingo ( reprise )bemol  (01.12.2015 à 16:52)

J'étais parti hier après-midi pour un long discours, mais j'ai dû m'arrêter ... Lors, je reprends ...

Au risque d'en chagriner quelques-un(e)s et de me faire des ennemi(e)s, je dirais qu'à mon avis, ce film ne va pas entrer dans les anales - oups ! pardonnez-moi la "coquille" ! je voulais dire "annales" - du cinéma américain et figurer dans la liste des "incontournables" ! On est loin des inoubliabes pavés à grand spectacle et à budgets gigantesques !

Cela dit, c'est une comédie plaisante aux allures de thriller qui ne se prend pas au sérieux, avec de l'action et une dosette d'humour ( bien que, là encore, la traduction ne rende pas forcément bien les jeux de mots ... ). Cependant, j'ai dû me le repasser pour bien saisir tous les rebondissements du dénouement .

Je ne qualifierais pas non plus ce film de film franchement "gay". Mis à part le fait que les deux héros sont un couple d'homosexuels et la présence dans le casting d' une tripotée d'acteurs "openly Gay" - outre, bien entendu, les deux vedettes Michael Urie et Randy Harrison - ( Lance Bass, Mario Diaz, Drew Droege, John Halbach, Tom Lenk, Alec Mapa et Ryan Spahn par exemple  ), il n'aborde pas des thèmes que l'on trouve habituellement dans les films évoquant l'homosexualité ( problèmes du "coming out", homophobie et brimades envers les "non-conformes-à-la-norme", etc... ) . Aussi bien Alex aurait pu être une femme ( c'est d'ailleurs le prénom de la mariée dans "Kiss The Bride" de C. Jay Cox - autre film-maker gay auteur de films gays ), cela n'aurait pas changé grand'chose à l'histoire !

Bon, sur ce ... J'aurais encore plein de choses à dire à propos de ce film, mais je vais arrêter là, je reprendrai plus tard ...

Et je vais me le regarder de nouveau, ne serait-ce que pour le plaisr de voir ce cher Randy qui semble avoir bien mûri, avec sa barbe naissante !...

Bingodanbritin  (01.12.2015 à 21:41)

merci pour ton info et pour ton commentaire.Je viens de commander le dvd ce sera un peu plus facile que la simple version audio en anglais même si j'aime les voix originales, j'ai parfois besoin de sous-titres (anglais généralement) pour les comprendre.

le film n'a jamais été présenté comme un film Gay à la base, juste une comédie dont les héros se trouvaient être un couple Gay.C'est tout à fait ce que c'est, rien d'inoubliable je suis d'accord avec toi, mais cela permet de passer un agréable moment avec nos deux beaux héros et en ce moment cela fait du bien.De plus tu reconnaitras avec moi (oh le part pris! ) que Randy y est absolument adorable, même si c'est un couple tout à fait rangé , rien à voir avec la relation Brian/Justin.

Dallas Buyer clubdanbritin  (16.02.2016 à 15:09)

Juste une petite info pour ceux que cela intéresse et qui en auront la possibilité :

Dallas buyer club sera diffusé le 24 février à 20h45 sur ciné + émotion ( canal 59 )

Si vous le pouvez ne manquez pas ce grand film émouvant avec deux superbes interprêtes.Ils ont tous les deux été oscarisés. Jared Leto et Mathiew Mac Conaughey.

Filmscinto  (16.02.2016 à 18:22)

@ danbritin: je suis d'accord avec toi; un film superbe; je connaissais mal Jared Leto; il m'a éblouie dans ce rôle de Rayon.

@ tous: qui a vu "Carol" ?

 

The Danish Girlteddymatt  (17.02.2016 à 11:35)

Lundi, commençant des nouvelles aventures, j'avais envie de souffler... et j'ai programmé d'aller voir un film.

Danish Girl ---> Dans les années 1930 au Danemark, le destin de la première femme transgenre à avoir obtenu des opérations de réassignation sexuelle de l'histoire, l'artiste Lili Elbe et de sa femme Gerda.

Quel film, si poétique, et beau... L'acteur jouant Einar/Lili est magnifique. Un petit bijou dans un monde aseptiser. Un amour, une femme qui aide une autre à devenir elle malgré sa souffrance.

Et être accompagné, effleurer l'autre, se sentir si proche et si loin, être bien... et sortir grandi.

Que demander de +

De Dallas à Clapham Common via le Danemark ...bemol  (22.02.2016 à 23:53)

Je n'ai pas vu "The Danish Girl", et je le regrette, d'autant plus qu'il est en ce moment à l'affiche à Bordeaux ( ! ) mais j'ai vu la bande annonce, très prometteuse, dans laquelle on ne peut être que fasciné par la beauté des deux jeunes acteurs : Eddie Redmayne & Alicia Vikander. Eddie Redmayne est effectivement magnifique dans ce rôle de "transgenre"( 1 ) !... 

Je n'ai pas vu non plus "Dallas Buyer Club" en entier, mais j'en ai eu quelques aperçus ... Jared Leto est lui aussi assez troublant, magnifique lui aussi et méconnaissable, au début ... Saviez-vous que Matthew McConaughey a dû perdre plus de 20 kilos pour se mettre dans la peau de son personnage de cow-boy "hors-la-Loi" ? J'ai bien aimé ( bien que je n'ai pas tout compris ! ) également le speech qu'il a fait lors de sa remise d'Oscar - où il était en compétition ( excusez du peu ! ) avec Leonardo DiCaprio !... )

En guise d'info, je citerais deux autres "transgenres" du cinéma que je trouve également superbes : Felicity Huffman dans le très beau film "Transamerica" de Duncan Tucker ( 2004 ), et Rick Okon dans le non moins beau "Romeos" de Sabine Bernardi ( 2011 )

( 1 ) : je mets le mot entre guillemets, car apparemment il n'existe pas dans la langue française ( tout du moins chez Larousse, qui ne reconnaît que "transsexuel" et "transsexualité" ... )

J'en arrive enfin à "Clapham" ( quartier du sud-ouest de Londres ) ...

Au cours de mes pérégrinations sur le WEB, et en particulier sur "YouTube" où j'ai trouvé toute une ribambelle de films à thématique "gay", que je visionne à la suite les uns des autres, je suis tombé sur "Clapham Junction", d' Adrian Shergold.  Point de  "trans", ici, mais une surprise de taille ...

Bon ... J'ai été un peu longuet, ce soir, me semble-t-il ! Je vous en dirai davantage un peu plus tard )

Bémol et les autresdanbritin  (23.02.2016 à 14:25)

The Danish girl, très beau film avec un Eddie Redmayne au mieux de sa forme, c'est un jeune acteur anglais très très bon ( il a eu un oscar l'an dernier)

Dallas buyer club est un film fort et émouvant.Jared Leto a perdu aussi énormément de poids pour entrer dans la peau de  " Rayon", il y est formidable.

Clapham Junction autre ambiance avec tous les aspects de l'homoséxualité, le libre, le fier, le placard, l'ado déluré, et l'homophobie présente bien sûr (certains clins d'oeil à Qaf ).Et aussi le plaisir de retrouver deux magnifiques acteurs James Wilby et Rupert Graves, deux des héros du superbe " Maurice ".

En fait je venais signaler la diffusion de " Harvey Milk " le mercredi 2 mars à 20h45 sur la chaine ciné + émotion ( canal 59 ) avis à ceux que cela intéresse.

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