Homosexualité au cinéma

Rien à voir ( enfin presque ! ) avec "QaF", mais cela entre parfaitement dans la rubrique "homosexualité au cinéma" ...

Un joli jeudi de mai, où ma passion à "ne rien faire" sauf regarder des séries et des films a eu raison de moi. Je viens de revoir ligne d'eau.

Je ne connais pas l'acteur sur la photo que tu as mise Bemol. (il n'est pas à mon goût du moment ;o)

Mais comment j'ai fait pour rater ce film depuis si longtemps???? Grooosse lacune!

J'ai donc vu ce petit chef d'oeuvre très récemment et là, quelques jours après, je peux encore en dire, en écrire des tonnes mais je ne vais pas enfoncer les portes ouvertes parce que je pense que la plupart d'entre vous sont déjà tombés dous le charme.

Le film est subtil, profond, bouleversant. bravo à Tom Ford pour cette réalisation et  avoir pris le risque de le financer lui-même mais comme dit Justin (ou Brian), "quand on croit à quelque chose, on fonce".

A single man, c'est évidemment George (Colin Firth) dont la solitude et la souffrance sont bouleversantes. D'autant plus que dans ces années 62, il était impensable de pleurer son compagnon et d'exprimer son immense désarroi . quoique maintenant, je ne suis pas sûre que cela soit aussi aisé à faire avec cette montée d'homophobie depuis la Manif pour Tous.

Colin Firth est simplment génial, en nuance, retenue, avec cette sublime façon de nous entraîner au fond avec lui et soudain de remonter avec espoir. Je l'ai trouvé sexy en Goerge amoureux, et détruit, alors que ce n'est pas le premier qualificatif que je lui aurai attribué. 

Ceci dit, je ne suis pas sûre que "A single man" ne soit que George. Le jeune étudiant (Nicolas hoult) qui le poursuit , et qui lui redonne espoir dans la vie, est aussi un homme seul, sans attache véritable, sans but défini. Je pense que ce rôle a été difficile à jouer. Eviter de tomber dans le raccolage brut, et dans l'effacement inconséquent , n'a pas dû être facile. C'est assez justement fait.

Le jeune prostitué (Jon Kortajarena, oui, le même qui joue avec Gale Harold dans Andron) traîne une solitude évidente et détachée avec lui. il ne croit plus en l'humain et la rencontre avec George éclaire un peu sa vie. Peut-être.

Enfin, la montagne de solitude qu'est Charley (Julianne Moore) est bouleversante. Sublime actrice qui nous montre une femme, terriblement seule, dépassée, qui tente de se raccrocher à George, tout en sachant qu'il n'est surement pas un pilier fort et  sûr. 

Ce rôle excessif mais terriblement triste est magnifiquement interprété.

Enfin, il y a Jim, celui qui a disparu, celui qui laisse un vide si profond, celui que George aimait. Et on le comprend: beau, joyeux, intelligent...

Je me suis dit que je connaissais l'acteur, mais évidemment, peu physionomiste comme je suis, je ne me suis pas rappelée et j'ai vu hier qu'il s'agissait de Matthew Goode, qui joue le second mari de Mary dans Downton Abbey, pour ceux qui connaissent.

Bref, j'ai aimé ce film; si vous voulez de l'action, des coups de révolver, passez votre chemin; mais sinon, succombez au charme , et à l'émotion que dégage ce film. 

Pour bémol, il y a un air d'opéra qui revient souvent. Ça m'a fait pense à ted. Quel est cet air? Je suis nulle en opéra...

Désolée pour le pavé mais je voulais vous faire partager mon coup de foudre ciné de la semaine (même si le film est ancien)...

Je suis d'accord avec toi Cinto c'est un film magnifidue, il n'y a rien à ajouter à tout ce que tu dis!

Contente que tu l'ai vu.....Comme toi, je suis tombé sous le charme de cette histoire si subtilement traitée ( nous en avions parlé au téléphone ) , je ne parle pas de Colin firth , comme toujours magnifique dans ce rôle et magnifique tout court .

un conseil, il faut le voir une second fois , pour se rendre compte de certains détails encore plus émouvants !!!!!!!!!!!!!

Pour la musique, c'est LA WALLY ( Alfredo Catalani )

D'ailleurs avez vous remarquez que dans les films gay chaque fois qu'un personnage est triste, il écoute de l'opéra ???

Hé, hé, Ted a été bien dépeint ...

@ paretnhèse: Je vais revoir le film, comme tu le conseilles. Et ce sera avec plaisir.

J'ai bien aimé aussi la tirade sur la peur.

Que cette immense tristesse, ce désespoir que George est obligé de cacher, est poignante. Ce n'est pas juste: même exprimer sa peine est retirée à un gay. Non, pas juste!

Un bel article reprenant une sélection de films sur l'homosexualité et les LGBTQI.

Je me promets de les regarder car ils ont l'air intéressants chacun dans leur style. Vous lirez, il y en a pour tout le monde.

Voici le lien : madmoizelle

Le 23 août, sort au cinéma 120 battements par minute un film sur les débuts d'Act Up. Le film avait déjà marqué le festival de Cannes. Cela a l'air vraiment pas mal.

En visionnant la mini-série "Les engagés", j'ai remarqué aussi un court-métrage de Lucas Moralès, sur la difficulté du coming out dans sa famille, surtout le père ici, pour un jeune gay.

Pourquoi mon fils?

A voir.

Qui a vu le film "Call me by your name? 

Le film semble très intéressant sur la découverte du désir et sur une jolie hisoire d'amour  ; le film semble avoir des chances pour les Oscars. 

Le calendrier du quartier HypnoClap reprend des photos du film. Allez voir, si vous voulez.

Cinto, le film Call me by your name sort en fin de mois selon allociné. Alors sauf en cas d'avant-première ou par connaissance du réalisateur pour une projection privée. Je pense que personne n'a eu le plaisir ou pas de voir ce film encore ;o)

Pour ma part, il fait parti de ma liste des films à voir pour ce mois. J'ai été commenté le calendrier qui est vraiment sublime ;o)

Merci de la précision, teddymatt; comme quoi, je peux mettre la charrue avant les boeufs quelquefois....

... Pas vu évidemment, mais j'ai très hâte de le découvrir, les deux acteurs ont l'air très sympa (et de bien s'entendre) donc j'imagine que ça va se voir à l'écran aussi. 

Le film passe en avant-première le 14 février à Tours, par chez moi, donc... Normalement, j'irai le voir à cette date ! :) 

Sinon, il sort dans toutes les bonnes salles de ciné le 28 février. :) 

Aaaaaaah... Le 14 février est passé et je l'ai passé en bonne compagnie au cinéma avec l'avant-première de Call me by your name qui sortira le 28 février prochain. :) 
Le film était diffusé dans le cadre de festival Désir...Désirs à Tours qui fêtait sa 25e édition... Un festival de cinéma et d'autres arts qui met en avant les LGBT+ et les femmes. Une info donc qui pourrait vous intéresser ! :) 

Et bon, j'étais déjà fan du film avant de l'avoir vu car je suis devenue "fan" des deux acteurs principaux quand je les ai vu en interview... puis dans d'autres interview sur Youtube. Donc autant vous dire que j'attendais de voir le film avec une certaine impatience et que mes attentes étaient assez nombreuses... Du coup, j'avais limite peur d'être un peu déçue... Mais pas du tout ! :D 

À l'été, en Italie, en 1983, au sein d'une famille italo-franco-américaine très cultivée et aimant tous les types d'art, Elio, un jeune de 17 ans découvre et expérimente l'amour pour la première fois... et tombe sous le charme d'Oliver, l'étudiant (plus âgé) venu apprendre aux côtés du père d'Elio.
Les deux acteurs principaux sont juste... très doués. Et j'ai bien envie de voir ce qu'ils sont capables de faire dans d'autres rôles ;) Le scénario est bien mené et très bien réalisé. Ça donne envie de voyager en Italie et... de tomber amoureux/se ;)  

Un film très beau, très émouvant et très sensible. Un amour intense et secret... Ravie d'avoir vu ce film et du coup, je milite pour qu'il remporte tous les prix possibles ! (Les Oscars notamment tant qu'à faire ;) ). 
...Et je vais acheter le livre duquel il est adapté car j'ai bien envie de savoir ce qui n'a pas été montré dans le film etc. :D 

Je vous le conseille ! :D

Merci, Spy. ton commentaire enthousiaste donne très envie de voir le film et de lire le bouquin. 

J'ai vu le calendrier réalisé chez HypnoClap et c'est vrai que rien que ça, ça motive déjà pour aller voir le film. 

Merci à Spyfafa. Je suis allée voir le trailer du film et rien que cela m'a déjà donné des émotions qui m'engagent à visionner la totalité.

Une belle histoire en apparence.

Voilà, j'ai enfin vu 'Call Me By Your Name" et même deux fois en 24h tellement j'avais du mal à partir d'Italie , de cette chaleur d' été , de quiiter Elio et Oliver, et toutes les émotions qu'ils m'ont procurées.

Si vous attendez de l' action, des rebondissements, des effets spéciaux, n'allez pas voir la poésie, le charme du film de Luca Guadagnino. Ici, tout prend son temps, on entre dans cette famille, dans cette sublime maison de vacances, dans ces images ensoleillées, en même temps qu'Oliver, l'étudiant que les parents d'Elio recoivent cet été de 1983.

Et on va prendre le temps de la découverte, des premiers émois et de l'attirance d'Elio pour Oliver, dans une ambiance chaleureuse, poétique, pleine de grâce, au milieu de brillants universitaires , intelligents, doux et charmants, 

Le deuxièmpe temps sera celui de la passion; il faut se laisser emporter par Elio et Oliver; le choix de ne pas montrer les images crues de l'amour entre eux est très judicieux; cela permet de rester dans cette beauté gracieuse.

Le troisième temps est celui de la réflexion par rapport à nos sentiments, surtout les premiers amours, et des traces qu'on en garde . A ce sujet, le discours du père D'Elio est absolument magnifique. Les 30 dernières minutes sont sublimes.

Certains pensent que le film est long (2h12); perso, je serais encore restée en Italie ...

Je ne connaissais pas les acteurs et je suis tombée sous le charme de leurs interpétations d'Elio et d'Oliver. Timothée Chalamet , acteur franc-américian, joue le Elio de 17 ans,  à la perfection; délicat, inquiet, qui a des doutes mais aussi combattif, celui qui ose, celui qui applique ce que sa mère (divine Amira Casar) a lu un soir: " to speak or to die." Et c'est lui qui va parler à Oliver de ce qu'il ressent, c'est lui qui va prendre les risques.

Oliver, 24 ans, c'est Armie Hammer, l'étudiant de 24 ans, celui qui paraît si sûr de lui, si détaché ; en fait, Armie Hammer nous fait découvrir peu à peu un homme amoureux, attentif à Elio, effrayé par ce qu'il ressent, fragile et troublé, même perdu quelquefois.

Le duo peut paraître mal assorti; Elio est plutôt "une crevette", Oliver le bel éphèbe mlusclé; mais ce duo fonctionne à merveille. 

Enfin, ce que j'ai adoré , c'est la subtilité avec laquelle Luca Guadagnino nous montre que Elio est Oliver et vice versa; ils sont à la fois l'un et l'autre et l'inverse; d'abord, par ce balcon qui relient les deux hambres, ensuite par ces médailles de l'Etoile de David qu'arbore d'abord Oliver et ensuite Elio très vite, enfin bien sûr par la phase d'Oliver qui donne le titre au film "appelle-moi par ton nom et je t'appellerai par le mien"; peu-être aussi par cette chemise d'Oliver qu'Elio porte à la fin. Ils ne partagent pas, ils ne s'imitent pas, ils sont l'autre.

J'avais de grandes attentes après avoir lu le roman d'André Aciman, après avoir entendu les louanges pour CMBYN, et vu le trailer, et j'avais presque peur de ne pas apprécier. Au final, c'était au delà de mes espérances. Inimitable. Inoubliable.

Ceci est mon avis personnel; je sais que tout le monde ne le partage pas; en tous cas, je comprends l'Oscar du meilleur scénario adapté. Je me demandais comment James Ivory et Luca Guadagnino allaient parvenir à transcrire cette ambiance particulière du livre. ils ont réussi.

Je ne sais pas si quelqu'un l'a vu et commenter mais je n'ai pas le courage de remonter le topic.

Vu aujourd'hui. Je suis très partagée. 

Ne pas se fier au titre, ce n'est pas une comédie du tout.

Au contraire;  l'histoire comme les images, est sombre, triste, quasi glaciale, même si certaines images pourraient apporter du réconfort et de la chaleur. Perso, ces images m'ont rendue encore plus triste tellement elles sont désespérées.

L'histoire se passe en 1993, années Sida. soit 10 ans après l'histoire de CMBYN; quelle différence! on ne filme pas la même chose d'évidence;

En gros, l'histoire est celle d'une rencontre entre

Ce qui m'a gênée, ce ne sont pas les images crues (hé! j'ai vu QAF!) mais 

En fait, je me suis mal débrouillée avec les "attention, spoiler" et je voulais juste ajouter que les acteurs Pierre Deladonchamps, Vincent Lacoste et Denis Polaydès sont superbes dans leurs rôles mais je les trouve desservis par des dialogues lourds et irréels. 

Par hasard, je l'ai vu hier (merci Canal+ à la demande ^^)

Effectivement, je m'attendais à un film plus léger Même la bande-annonce (à me souvenir) m'avait paru accentué le côté "léger" et non cette histoire effectivement assez sombre. 

Les acteurs interprètent bien leurs rôles, donc de ce côté-là, c'est plutôt pas mal Mais l'histoire est terriblement triste. Toutefois, j'ai bien aimé la beauté de certains plans que j'ai trouvé esthétiques, bien que toujours (comme dit plus haut) dans des couleurs bleues, froides... 

Quelques répliques viennent apporter un peu d'humour mais elles sont rares. 

J'ai vu Plaire, aimer et courir vite, il y a plusieurs mois. Nous sommes d'accord pour dire que le film n'est point joyeux. J'ai apprécié les acteurs et leurs jeux. Les couleurs et la réalisation sont froides, à la hauteur du propos.

Je retiens deux films vu ce week-end : Ma vie avec James Dean de Dominique Choisy et Seule la terre de Francis Lee.

J'ai adoré ces 2 films. La douceur et le jeu des acteurs dans Ma vie avec James Dean. et la dureté, l'histoire d'amour, la ferme dans Seule la terre.

Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion d'aller voir, le film sorti récemment " Les crevettes paillettées " je suis allée le lendemain de la sortie et franchement j'ai adoré , j'avais vu un extrait et un itw dans On n'est pas couchés de Ruquier et je me suis dit go au cinéma . 

L'histoire : Un nageur professionnel fait une remarque homophobe et est puni en devant entrainer l'équipe de Water-polo gay pour les emmener aux Gays games en Croatie . 

J'ai vraiment passé une super soirée devant ce film où c'est autant l'histoire d'une bande de potes mais aussi de la tolérance , un film où on rit quand même pas mal , où on passe également du rire aux larmes ...

Un film qui montre aussi que dans le monde LGBT comme dans le monde  hétéro , ils ne vivent pas dans le monde des bisounours , même dans la communauté il y a des différences .

Et vous l'avez vous vu ? 

Merci à teddymatt et à Cine de nous donner leurs points de vue sur ces films: Ma vie avec James dean, Seule la terre (j'ai entendu une critique qui le comparait hativement à mon avis, à Brokeback Mountain) et "Les crevettes paillettées". 

Je n'ai pas encore vu le film mais j'ai entendu une critique qui se plaiganit de la stigmatisation des gays dans ce film, alors qu'au contraire il me semble que le réalisateur voulait donner l'image de l'éventail dans les communaité.

Ils vont s'ajouter dans ma PAV , déjà bien pleine. 

Ah! je viens d'inventer l'acronyme : PAV pour Pile A Visionner , un peu comme on a la PAL en lecture...

Je n'ai pas vu Ma vie avec James Dean ni Les Crevettes Pailletées, mais ce dernier est sur ma liste, euh pardon cinto ma PAV !  XD

J'ai vu Seule la terre (en vo God's Own Country) et franchement j'ai été agréablement surprise !! Les deux acteurs, Alec Secareanu (bon j'avoue je viens de googler (?) son nom ^^) et Josh O'Connor, que j'avais déjà vu dans The Riot Club, sont juste excellents et les paysages sont sublimes ! Je comprends la comparaison à Brockback Mountain pour l'homosexualité et le coté rural mais pour moi la comparaison s'arrête là. Seule la terre dégage plus d'émotions, de sensibilité et d'authenticité et montre bien la difficulté du monde paysan. Et chose que je trouve rare dans les films LGBT+ :

Bref cinto (et les autres ^^ ) je te conseille ce film, en vo de préférence (mais avec des sous-titres car l'accent est parfois chaud à comprendre).

Bon, evidemment, on me conna^pit, j'ai cliqué sur le spoiler. Et ouf! ça fait du bien...

Chaque fois, on dirait qu'il faut qu'il y ait quelqu'un qui paye cher pour être gay!

Quelqu'un connaît "Holding the man, film australien sorti en 2015, à peu près dans l'indifférence générale?

Moi-même, je suis tombée par hasard hier sur Netflix. Le film est tiré du livre "Holding the man". Ce sont les mémoires d'un acteur australien, Tim Conegrave et du couple gay qu'il formait avec son ami , john Caleo, pendant les années 1970 et 1990. 

J'ai eu du mal au début parce que je trouvais que les acteurs n'étaient pas très crédibles pour jouer deux lycéens; puis le film a basculé quand les parents apprennent la liaison entre les deux garçons. A partir de là, on entre dans les difficultés, la vie du couple, les règles, les écart etc...et le film va crescendo . 

Certzins diront qu'ils ont déjà vu ce genre de film, qu'il n'y a rien de nouveau mais moi, il m'a émue; les acteurs sont bien et c'est une histoire vraie. il ne faut pas oublier...

L'inconnu du lac: J'ai enfin vu ce film qui date de plusieurs années. 

Première précaution: à ne pas mettre sous tous les yeux. Il est cru et osé.

Ensuite, L'inconnu du lac est le genre de film que l'on aime ou que l'on déteste; il n'y a pas de moyen terme.

Perso, je l'ai bien aimé, non pas pour l'histoire d'une platitude certaine, mais pour la réalisation, le climat et les acteurs.

L'histoire est celle de Franck (Pierre Deladonchamps), homme jeune , qui vient tous les jours au bord d'un lac pour nager et surtout faire des rencontre homosexuelles, cet endroit étant un lieu de drague gay.  Il rencontre Henry, homme rondouillard, blasé, divorcé et esseulé avec qui il se lie d'amitié et Michel , bel homme bronzé et convoité, entre freddie Mercury et Tom Selleck,  qui devient vite son amant et pourqui il commence à avoir de vrais sentiments. 

Ce qui m'a plu: en, fait c'est l'originalité de la réalisation. D'abord les lieux:  deux lieus seulement sont filmés: le lac et ses fourrés (oups!), et le parking menant au lac. On dirait que le réalisateur a cherché une unité de lieu , comme au théâtre.

Ensuite, les personnages: trois principaux seulement. Les autres sont très très secondaires,; je retiens juste l'inspecteur de police qui a une réplique mordante:" vous ne vous aimez pas bien" ou quelque chose du genre.

Enfin, le choix de laisser sur la bande son tous les bruits "naturels": les pas sur les cailloux, le bruissement des feuilles, le clapotis des eaux du lac et je vous laisse imaginer le reste , au moment des actes sexuels dans les bosquets.

Tous ces bruits contribuent à l' impression de vérité.

Ce qui m'a plu: le climat du film. C'est l'été, il fait beau, on est au bord d'un lac, on pourrait trouver ça envieux, beau, joyeux et enchanteur. Pourtant, non, le lieu est stressant, limite angoissant, pas clair. Et on a raison.

Ensuite, les dialogues donnent cette impression de solitude , limite de désespoir. Au moins, d'inachevé.

Ce qui ne m'a pas plu: l'hsitoire est d'une banalité affligeante. L'histoire du meurtre et du meurtrier est tellement attendue. Les interrogations du policier sont totalement vides.

Et surtout la conclusion du film , sur laquelle je m'interroge toujours.

Donc, si quelqu'un ici a vu le film, Merci de me dire ce qu'il ou elle a compris sur le devenir de Franck! 

J'ai commencé a le regarder il y a quelque temps mais je me suis arrêtée au bout de 10 minutes et ce que tu dis ne me donne pas envie de recommencer. Je pensais que c'était assez sombre et désolant.

Je voulais le voir parce qu'il est sorti en 2013 et a été sélectionner pour les Césars j'avais trouvé ça surprenant, mais agréablement surprise puisque c'était un film qui se passait dans le milieu homosexuel.

Mais pour moi il restera le film qui m' a rendue curieuse et qui m'a emmenée vers Queer as Folk 'vous savez tous les liens là sur la droite!!!!)

J'ai vu ce film à sa sortie , donc il y a pas mal de temps, il ne me laisse pas un souvenir impérissable .

J' ai trouvé ce film long et fastidieux , maintenant il faudrait que je remette le nez dedans pour affiner mes commentaires , mais ce ne serait que pour toi ....

@makila: oui, malgré le soleil et le paysage, l'ambiance est plutôt glauque mais je pense qu'il est à voir. Je répète: il n'est pas à mettre sous tous les yeux.

Pierre Deladonchamps a obtenu le César du meilleur espoir  masculin pour ce film. 

@parenthèse: non, ne te refais pas le film, juste les cinq dernières minutes suffiront. Je vais le refaire d'ailleurs parce que je ne suis pas arrivée à savoir si Franck s'en sort ou pas...