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Equipe de production

 Equipe de production 


Daniel Lipman
 


-    Le moment où Justin traverse la rue pour se rendre au Babylon n'était pas dans le script - c'était l'idée de Russell Mulcahy. J'ai vu la vidéo et j'ai pensé, "Pourquoi Russell filme Justin qui marche dans une flaque d'eau?" Et j'ai réalisé qu'il venait d'être baptisé. C'est une image brillante. Justin est là, il fume sa cigarette et il est très nerveux, parce qu'on est toujours très nerveux quand on va dans un bar pour la première fois. Il jette sa cigarette et vous le voyez marcher dans cette flaque, et c'est son baptême de ce monde.

 -  J’ai adoré la fin de la saison un. J’ai adoré tout le « Save the Last Dance for Me ». Nous avons engagé quelqu’un pour apprendre à Gale et Randy à danser. Randy a fait du théâtre et de la comédie musicale, donc il est très agile – et Gale l’est moins. Mais ils étaient super ensemble. C’était si romantique. Je savais que les gens verraient ça et se pâmeraient. C’était un fantasme devenu réalité, emmener un beau mec – votre petit ami au bal de promotion. 

- L’idée de “Gay as Blaze” m’est venue parce que je voulais montrer une série gay politiquement correcte que tous les gens comme il faut et bien-pensants aimeraient que Queer As Folk soit. Les gens ont été scandalisés par les scènes que nous montrions, et j’adore quand les gens sont scandalisés par la série. Comme dit notre producteur exécutif, Pancho Mansfield : "La raison même du show est d’être choquant. Il n’est pas question de choquer ni de scandaliser pour le seul plaisir de choquer, mais de dire la vérité. Et la vérité est outrageante, aussi nous avons créé cette série à l’intérieur de la série. J’ai trouvé cela très drôle, mais les gens étaient dans tous leurs états. Ils pensaient que nous nous foutions de leur gueule. Ce n'était pas vrai du tout. C'était juste un show amusant à faire". 

- Quand vous faites une série télévisée, les coupures de publicité vous obligent à composer chaque épisode en quatre actes. Habituellement, les films sont en trois actes. Lorsque nous avons commencé à écrire la première saison de Queer as Folk, nous avons travaillé sur le principe des quatre actes, puisque nous y étions habitués. Maintenant, nous avons changé pour une structure en trois actes, sans coupures. Vous ne le voyez pas réellement, mais vous le sentez. Vous savez que vous avez à construire une histoire d’une certaine manière. Il faut une structure pour raconter une histoire. Et je crois fermement aux vertus d’un bon mode narratif.

 -  Des candidats sont élus avec des campagnes de "défense des valeurs familiales" comme celle de Stockwell. Mais du point de vue de Liberty Avenue, les libertés sont supprimées. Si les adultes souhaitent s'adonner au sexe et à la drogue, c'est leur choix. A la minute où vous dites "Ok, ceci devrait être supprimé", quand est-ce que ça commence à affecter votre vie? Parce que ça va l'affecter. C'est ça le danger de la censure. 

-  Dans un sens, on en revient toujours à Brian et Michael, les 2 amis. Michael a vu Brian financer la campagne de pub qui pourrait peut-être faire perdre Stockwell, ou du moins faire douter les gens. Cela semble spontané et a beaucoup de conséquences, et Michael ne comprend pas. Brian ne croit pas au sacrifice et il ne croit pas en l'amour et pourtant il est amoureux de Justin. Donc ce qu'il dit n'est pas toujours en adéquation avec ce qu'il fait. Ensuite, Michael est confronté au même type de situation où il fait quelque chose de spontané, un sacrifice, avec des conséquences et sans y réfléchir. Les deux en sont donc au même point émotionnellement dans ce dernier épisode. 

Ron Cowen 

-   Nous avions les dildos les plus scandaleux - des phosphorescents, certains qui s'allument, de toutes les tailles, toutes les couleurs - c'était dingue. L'assistant de production les jette au milieu du bureau de Sheila Hockin, et le réalisateur Kevin Inch est là. C'est un homme très gentil, hétéro, avec 4 enfants, qui est très marrant et à l'esprit très ouvert, et il se retrouve avec environ 30 dildos à ses pieds. Bref, on était en train de préparer le combat à l'épée avec 2 d'entre eux, et Kevin nous montre comment il va tourner la scène. Et il saute sur le canapé et les chaises et il court autour de la pièce avec ce dildo. C'était hilarant. Ensuite Dan en prend un qui était énorme. Il devait peser dans les 10 kilos. Je ne sais même pas ce qu'on peut faire... enfin si, je sais ce qu'on peut faire avec un engin pareil, mais je n’aimerais pas qu'on me le fasse. Dan prend donc cette chose, qui a une toute petite ventouse et la colle sur le mur. Bien sûr le dildo tombe sur le fax et le casse. Le jour suivant, il y avait un écriteau au dessus du nouveau fax disant "Aucun dildo autorisé à moins de 100 mètre - Dan, ceci est pour toi." 

-  Il y a la personne qui a subi une agression, avec des séquelles post-traumatiques qu’il va devoir surmonter pour guérir, mais il y a aussi le témoin. Celui qui est témoin d’une agression est accablé d’un terrible sentiment d’impuissance et de culpabilité. Rien ne peut l’empêcher de se sentir responsable. Assister à un acte de violence peut être aussi dévastateur que d’en être victime. Je pense que c’est la situation de Brian au début de la Saison 2. Il se sent terriblement coupable.

 - Nous recherchions quelqu’un qui venait d’un monde différent de celui de nos gars de Liberty Avenue - qui serait plus intellectuel et ne ressemblerait à personne. Nous ne pensions pas réellement à quelqu’un comme Bobby Gant, mais quand par miracle il est apparu, nous avons compris qu’il était l’incarnation parfaite du super héros tel que Michael le rêvait.  

- Brian était en train de comprendre à quel point il tenait à Justin, mais il n’était pas prêt à sacrifier ses propres désirs et sa vie personnelle pour devenir monogame, parce qu’il y aurait perdu son indépendance. Brian a grandi dans un univers familial extrêmement déstabilisant, avec un père violent et cruel, et une mère alcoolique, sévère et moralisatrice. Je ne pense pas qu’il ait jamais trouvé aucun amour au sein de sa famille. Debbie lui a certainement montré plus d’amour qu’il n’en a eu chez lui. Je pense que Brian a beaucoup de problèmes avec l’amour, parce qu’il manquait d’un bon exemple à la maison. Ce qu’il a vu n’a en effet pas pu lui donner envie de se marier ou d’avoir une liaison durable. Sa vie familiale a été un cauchemar, et je pense qu’il a peur de ça, il est soupçonneux, méfiant de ce qui se cache sous ce qu’on appelle l’amour. Brian n’a jamais pu donner à Justin ce qu’il voulait, simplement parce qu’il était terrorisé. 

- Michael a une mère très aimante. Sa mère est probablement la personne la plus importante dans sa vie. Alors voir ce gamin qui a été abusé par sa mère, qui - comme on le découvre - voulait le prostituer pour gagner un peu plus d'argent, c'est une telle violation du lien mère/fils. Ce lien est si présent chez Michael. Voir une mère abuser ainsi de son fils doit être vraiment terrifiant pour lui.

- Tout le monde a cru qu'on avait abandonné "Dumpster Boy" mais non. Dans la réalité (contrairement à la télé) il y a beaucoup de crimes et même des meurtres qui restent irrésolus. Parfois ils sont résolus, et parfois ne le sont jamais. Parfois ils arrêtent quelqu'un 5 ans après. Ca ne se passe pas en trois épisodes dans la vraie vie. Alors nous voulions être plus réalistes dans le fait qu'ils ne puissent pas résoudre le meurtre. Cela a été laissé en suspens et oublié. Puis, un an et demi après, quelque chose faite surface. C'est tellement plus intéressant que quand tout est bien rangé. La chance nous a souri avec cette histoire car nous ne savions pas l'année dernière comment ça reviendrait. 

 Tony Jonas 

- Nous avons Sharon Gless qui fait ce truc de la femme exubérante et « plus grande que la vie », et pourtant, deux minutes après, elle peut vous faire pleurer. C’est le genre de chose qui montre vraiment les capacités de l’actrice. Elle fournit un encrage énorme à tous ces jeunes acteurs qui débutent, grâce à son professionnalisme, mais aussi ses astuces et parce qu’elle est formidable. Je pense qu’elle les a aidé à améliorer leur performance d’acteurs au tout début. Presque tout ce qu’elle fait est terrible. C’est une actrice de classe mondiale qui a eu les couilles de dire « Je veux être dans cette série. » 

- La version anglaise était très «classe ouvrière» et on a décidé de faire de même. Notre position était que nous voulions essayer de le vendre en tant que réalité. Nous ne faisions pas la haute fin de New York, l’extravagance de San Francisco ou la scène de Los Angeles. Toute l’idée était de dire que ça se passe dans le jardin de chacun. Ce que nous avons réussi à faire, c’est d’en faire quelque chose de réel, et de col-bleu. On fait des choses plus éclatantes parfois quand c’est nécessaire, mais ce n’est pas comme si ces gars se trimballaient dans la rue avec 500 dollars en poche tous les jours. L’idée était de le sous jouer selon ce qu’ils pourraient avoir avec leur budget.

 Thom Best (Directeur de la Photographie) : 

-  Quand Russell Mulcahy est revenu pour réaliser cet épisode, nous étions déjà préparés, connaissant son style et ce qu’il voulait faire. Il s’est mis en route et nous avons fait tant de prises. On a fait environs 70 ou 80 prises en un jour. D’habitude on n'en tourne que trente. L’une des choses qu’on a fait que je préfère, c’est la scène aux Bains, avec cet aspect sous-marin. Il y a une orgie en cours et cela ressemble à des statues en mouvement. J’adore l’énergie de cette scène, c’est un grand moment. 

 - Je suis vraiment très fier du travail que tout le monde a fait. Tout le monde a relevé le défi. Nous avons tous nos raisons personnelles de nous être engagés sur cette série. C’était très important pour moi. Que vous voyiez d’un bon ou d’un mauvais œil le style de vie des gays, cela provoque en tout cas la discussion. Si vous n’aimez pas la série, au moins, vous pouvez en parler, et c’est ce que j’aime. Gays ou hétéros, tous peuvent émettrent leur point de vue. C’est ce que j’ai toujours aimé dans cette aventure. Vous prenez beaucoup de choses en pleine figure, et c’est fait exprès.  


Sheila Hockin :

 - Le matin où nous devions tourner les funérailles, il devait juste y avoir un léger tapis neigeux sur le sol, mais quand on s’est levé, il y avait une immense tempête de neige. David Wellington, qui réalisait cet épisode, m’a appelé et m’a dit « C’est une catastrophe. » L’équipe ne pouvait pas travailler. Tout le monde était trempé. C’était horrible d’essayer de tourner dans ces conditions. Il a dit « Je pense qu’on devrait resituer la scène dans le cimetière de l’église. » Environ dix minutes après, il me rappelle et me dit « Non, non, on va le faire, on va tourner dehors. » Et la scène qui en résulte est l’une des plus belles que j’ai vu à la télé, parce qu’on ne peut pas acheter ce genre de conditions de tournage. C’est juste un manteau neigeux qui tombe sur les gens, et ce magnifique plan en plongée. Après que nous ayons apporté cet épisode à la chaîne, ils ont appelé et nous ont dit « Mon Dieu, c’est l’un des plus beaux plan qu’on n’ai jamais eu sur les ondes. » 

- On a reçu des lettres très poignantes pendant cette saison un. Beaucoup des acteurs ont reçu des lettres de gens qui se sont sentis proches d’eux. Je sais que Thea et Michelle ont eu beaucoup de réactions chaleureuses de la part de femmes de la communauté gay qui regardent la série et ont été heureuses de se voir représentées. Beaucoup de courrier est aussi venu d’hommes gay plus âgés qui se sont battus toute leur vie, se sentant exclus de la télévision et qui étaient bouleversés de voir certaines de leurs histoires jouées si ouvertement. Nous avons aussi reçu beaucoup de lettres de femmes hétéros qui ont tout simplement adopté la série sans réserve. 

 Patrick Antosh (Costumier) : 

- L’acteur fantastique qui joue le présentateur du concours King of Babylon n’est pas du tout une drag-queen. On a du littéralement construire ses costumes de zéro. Et je ne savais rien. Maintenant, je sais tout des drag-queens, mais je n’avais encore jamais rien fait là-dessus. C’était très intimidant de devoir habiller ce mec avec cinq ou six tenues différentes. Ce qui m’a le plus intimidé, c’est que la scène devait se jouer devant 200 extras qui savent tout des drag-queens et savent ce qui va et ce qui ne va pas. Je n’avais pas peur de la réaction du public ou des producteurs, j’avais peur de la réaction des extras qui étaient là à juger mon travail. Mais je m’en suis tiré avec des félicitations. 

 Bill 'Pooch' Goddard (Post Supervisor - Coproducer) : 

-  On essaye de trouver des chansons qui collent au timing, mais aussi qui collent à l'histoire. Nous avons utilisé la chanson "Barbie" dans cet épisode. Si vous écoutez les paroles en fond sonore au moment où les jeunes drogués tombent par terre, ça fait "C'est un monde plastique...La vie plastique, c'est fantastique." Et ces mecs tombent, boom boom. Donc c'est joyeux, joyeux, joyeux sur un plan musical, une tragédie en arrière plan, et là, nos gars sont en premier plan avec leurs propres problèmes. Donc vous avez trois couches qui sont en contexte avec la musique.

 Stephen Lynch (Artiste Maquilleur) 

 -  Nous devions voir l'orgie à travers les yeux de Ted, alors nous avons rendu tout le monde extrêmement brillant. Il est sous crystal meth donc tout le monde doit avoir l'air beau. Alors nous les avons rapidement maquillé pour effacer le mauvais aspect cristal meth et leur donner la beauté cristal meth comme Ted les voit. Ensuite nous l'avons couvert de poudre brillante couleur bronze pour que lui aussi est l'air beau.
Ecrit par Fiona51092 
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CastleBeck, Avant-hier à 11:48

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Sonmi451, Aujourd'hui à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

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