texte pour les 10 ans de la fin de la série us Queer As folk Brian Kinney, Debbie Novotny, Gus, fan fiction - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Texte 3:
« J'veux pas y'aller à ce dîner, j'ai pas l'moral, j'suis fatigué, ils nous en voudront pas, allez on n'y va pas.
En plus faut que je fasse un régime ,ma chemise me boudine, j'ai l'air d'une chipolata, je peux pas sortir comme ça.
Ça n'a rien à voir je les aime bien nos amis, mais je veux pas les voir parce que j'ai pas envie. On s'en fout, on n'y va pas, on n'a qu'à se cacher sous les draps, on commandera du thaï, toi la télé et moi.
On appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose, on n'a qu'à dire à nos amis qu'on a mieux à faire sous les draps et puis tant pis. »
Quand je pense à tout le cirque qu’il m’a fait au loft pour ne pas venir !
Et maintenant, comme d’habitude , il attire tous les regards, enfin surtout ceux de Michaël qui restent fixés sur son alliance. Ça fait des années, il est habitué maintenant mais il reste fasciné.
- Où est Blake ? demande Debbie à Ted.
- Il est de garde ce soir. Je vais le chercher tout à l’heure.
Je suis sûr que Debbie jubile ; elle a toujours cru dans ce couple et les voilà, l’un comme thérapeute reconnu et l’autre a ouvert son cabinet d’experts comptables , malgré les menaces de Brian de l’émasculer s’il quittait Kinnetik. Mais Ted était sûr de lui maintenant.
- Beau, encore un peu de lasagnes ???
- Non, merci.
- Ça va pas non ? maintenant que tu es adopté ici, tu vas me les bouffer, ces lasagnes !!
Et voilà, comme d’habitude, Debbie voulait liquider ses lasagnes au dernier arrivé ! Beau, le petit ami d’Emmett. Bizarre, le destin ; ils s’étaient retrouvés chez le dentiste commun et la partie avait été vite conclue.
Au contact de l’adorable Beau, Emmett avait diminué ses prétentions de figurer dans le Guiness des Records de la tenue la plus extravagante. Ce soir, il portait juste un ts brillant mandarine…pour avoir le deuxième prix du Guinness.
- Michaël, qu’est-ce que tu fais ? tu dors déjà ?
Et voilà, Brian n’avait pas pu s’empêcher de taquiner son meilleur ami ; je lui avais dit de laisser tomber, même si après toutes ces années, il n’avait pas encore bien digéré notre mariage. Toujours vexé de ne pas avoir été invité, de ne pas avoir été prévenu, …mais on n’avait invité personne !! on n’avait rien dit à per-son-ne…Michaël était encore persuadé que Brian avait cédé à un de mes caprices !
- Occupe-toi de tes fesses ! et mets tes lunettes pour bien voir celles de Justin !
Wahou ! décidément, il aurait dû m’écouter ; en fait tout ça n’avait pas trop d’importance ; ce qui était important , c’est que j’étais revenu, qu’on s’était mariés, que Lucy était là (enfin, chez sa mère aujourd’hui) et qu’on s’aime comme des fous.
Pas facile d’en arriver là ; les allers/retour de Brian à NY, puis il avait lâché prise et ne répondait plus ni à mes appels, ni à mes mails, ni rien. J’avais envisagé ça : moi aussi, je le perdais un peu à chaque séparation, on avait manqué une new, un resto à faire, 10 ‘ de plus au pieu, c’était très dur, tous ces moments manqués ne reviendront pas.
Il avait plongé dans le sexe, l’alcool, la drogue et soudain, plus rien, plus de Babylon, plus de mecs, plus d’amis, plus de volonté, plus rien, insensible, éteint il ne luttait plus, au moins pour lui.
Evidemment, j’étais mort de trouille quand j’avais fait le trajet retour, mais je n’avais plus rien à perdre. Quand il a actionné sa porte, je ne savais pas quoi lui dire ; c’est venu spontanément :
- Tu n’as pas de couilles, Brian Kinney !!
Il allait me renvoyer d’un mot, il allait fermer la porte, il n’allait rien dire, il allait me repousser à l’extérieur, il allait me jeter à la rue. En tous, cas il était resté muet un long moment.
Il a ri. Un rire entier, plein, sans arrière pensée, sans angoisse, sans anxiété. Il m’a dit plus tard que c’était le ridicule de la situation qui l’avait complètement détendu : il fallait qu’un gars blond vienne de NY pour lui dire ce qui était tellement évident que personne ne le lui avait dit : il avait eu peur, si peur d’assumer, de me perdre qu’il m’avait perdu.
Il m’a attiré à lui.
- Tu vas voir si je n’ai pas de couilles !
On s’est mariés le lendemain, sans rien dire, juste nous deux et des témoins ; il ne fallait plus réfléchir, se poser des questions, attendre…
- Gus, est-ce que tu sais s’il faut encore attendre tes mamans ? demande Debbie
- Je pense qu’elles ne savent pas elles-mêmes si elles viennent ensemble , ou l’une sans l’autre ; ça change tout le temps ; au moins, à Britin, c’est plus simple : papa, Justin, Lucy et moi, enfin quand je ne dois pas garder Lucy parce que mes fous de pères ont décidé de se faire une virée au Babylon, puis au loft si affinités !! et je vous jure que des affinités, ils en ont…Mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu pour avoir une famille pareille ?
Le ton était doux, ironique, affectueux.
- Gus, mange et tais-toi ; bientôt tu vas leur faire un dessin…
- Papa, je t’aime. Et le dessinateur, c’est Justin, pas moi ; promis, je ne vous montrerai pas ses premiers dessins de Papa.
Eclat de rire général, Debbie :
- Gus, ils n’ont plus de secret pour personne ici, ces dessins !!
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