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A la découverte de Brian Kinney

Au moment de l'écriture du scénario, les producteurs l'ont surnommé Le «Bad boy» Si cette étiquette lui va bien en surface, on découvre très vite chez lui une nature "légèrement" plus complexe.

 

Faisons les présentations :

. Brian est un homosexuel d'une trentaine d'années habitant Pittsburgh. Publicitaire ambitieux et plein de succès le jour, il devient une sorte de prédateur sexuel la nuit, enchaînant les coups d'un soir. Il est aussi connu de tous pour sa franchise parfois décapante, pour son aptitude à faire ce qu'il veut sans s'inquiéter des conséquences et pour ne jamais exprimer de sentiments.

. Milieu social : famille catholique d'origine irlandaise.

. Point fort : être Brian Kinney.
. Point faible : la danse (Qui veut se dévouer pour lui donner des cours ?)

. Obsession : Rester jeune et sexy pour toujours.
. Ambition : Etre le meilleur en tout, et qu'on le sache.
. Préoccupation principale : donner l'image de quelqu'un qui se fout de tout.
. Talon d'Achille : sa famille.

. Ce qui le met hors de lui :
- Les gens qui lui disent "Non"
- Les pleurnichards
- La médiocrité en tous domaines
- Ceux qui oublient de dégager quand il en a fini avec eux
- Toute chose ou toute personne susceptible de faire du mal à Michael ou à Justin.

. Ses formules magiques :
- "No apologies, no regrets" (Pas d'excuses, pas de regrets)
- "I don't do boyfriends" (Je fais pas dans les petits amis)
- "I don't do jealous" (Je fais pas dans la jalousie)
- "I don't do dates" (Je fais pas dans les rencards)
- "You're so pathetic" (T'es trop pathétique)
- "I'm busy" (Je suis occupé)
- "There's nothing noble about being poor" (Il n'y a rien de noble à être pauvre)
- "Sorry is bullshit" (Les excuses, c'est de la connerie)

. Performances :
- 360 mecs en moyenne par an.
- Estimation des cibles potentielles restantes (hors agglomération) : 5 000.

. Signes particuliers :
- Il aime beaucoup les pommes.
- Il a une déviation nasale.
- Il a un tatouage (mais seuls les intimes l'ont vu, c'est-à-dire la moitié de Pittsburgh).
- Il a un penchant pour certains psychotropes comme l'alcool, le poppers, la drogue et le tabac...

  . La philo selon Brian:

- "I don't believe in love. I believe in fucking. It's honest, it's efficient - you get in and out with a maximum of pleasure and a minimum of bullshit." (Je ne crois pas à l'amour, je crois à la baise. C'est honnête, efficace - tu t'en tires, l'un dans l'autre, avec un maximum de plaisir et un minimum d'emmerdements.)

- "It's not possible for us to have a loyal, loving relationship not because we're gay, but because we're men. (Nous ne pouvons avoir de relation amoureuse fidèle non parce que nous sommes gay, mais parce que nous sommes des hommes.)

- "There are only two kinds of straight people in this world -- the ones that hate you to your face, and the ones that hate you behind your back." (Il n'y a que deux sortes d'hétéro dans le monde : ceux qui te haïssent en face, et ceux qui te haïssent dans ton dos.)

- "I don't give a shit what God thinks of me. God should be more worried about what I think about him. In all this cold, dead universe, we're the only ones who know God exists. Without us, God's nothing." (Je n'en ai rien à branler de ce que Dieu pense de moi. Dieu devrait plutôt s'inquiéter de ce que je pense de lui. Dans cet univers froid et mort, nous sommes les seuls à savoir que Dieu existe. Sans nous, Dieu n'est rien.)

- "I tune out self-pity. It makes my dick soft." (J'évite l'apitoiement. Ca me fait débander.)

- "The point of a date, so it's been explained to me by those who do that sort of thing, is that you actually get to know the other person before you fuck them." (Le principe d'un rendez-vous, d'après ce qui m'a été expliqué par ceux qui font ce genre de choses, est que cela te permet de connaître l'autre personne avant de la baiser.)

- "It's not lying if they make you lie. If the only truth they can accept is their own." (Ce n'est pas mentir, quand les autres t'obligent à le faire. Si la seule vérité qu'ils peuvent accepter est la leur.)

- "Dreaming's for people who like to sleep. I'd rather be awake and fucking." (Rêver est pour les gens qui aiment dormir. Je préfère être éveillé et baiser.)

Pour mieux comprendre le personnage de Brian Kinney..

L'univers de Brian

L'environnement familial dans lequel Brian a grandi explique en partie ce qu'il est devenu.
Ses parents sont froids. Son père, violent et insensible, ne voulait pas de lui, et sa mère, sévère et critique, a visiblement plus foi en Dieu qu'en ses enfants...
On sent qu'il a été méprisé, rabaissé sans ménagement, et n'a jamais été accepté pour ce qu'il était. Ceci a fait naître chez Brian un besoin de liberté, et un gros complexe d'infériorité. Il rêve donc de réussir et d'attirer l'attention.
Il n'a probablement jamais reçu d'affection de leur part... La famille Kinney n'a pas été un modèle d'amour où les sentiments sont mis en avant. Il a grandi dans un environnement où les non-dits étaient systématiques, et où les confessions ne se faisaient qu'à l'église.
Cela explique que Brian n'ait aucune notion de ce que sont l'amour, le couple et l'engagement, et qu'il ne sache pas non plus exprimer ses sentiments. En effet, comment pourrait-il exprimer ses sentiments si ses parents ne le lui ont jamais appris, et pourquoi voudrait-il s'engager avec quelqu'un après avoir vu ce que cela a donné chez eux?
Afin de souffrir le moins possible à leur contact, il a appris à contrôler ses actes et ses sentiments. Il a également développé un certain dégoût pour ces « gens » qui l'ont ignoré pendant toutes ces années. Et s'il ne peut pas faire confiance à ses parents, à qui peut-il se fier ? Il comprend qu'il est le seul sur qui il puisse compter, et qu'il doit se méfier des autres... Cette méfiance et la solitude qu'il a ressentie durant sa jeunesse ont créé chez Brian une vraie peur de l'abandon.

Puis il rencontre Michael qui va devenir son meilleur ami et se trouve de ce fait une famille d'adoption.

Dans le passé, Brian s'est contenté du non-dit et de la fuite. Son petit numéro de «No apologies no regrets» a très bien fonctionné tant qu'il ne se passait rien d'important dans sa vie. Peu à peu, il s'est aperçu qu'il pouvait aussi régler des problèmes en s'exprimant : son affrontement avec son père, les leçons qu'il a tirées de l'attitude de Justin, le rapprochement avec Mélanie, la découverte que ceux qui l'entourent ont finalement pu lui apporter quelque chose de bénéfique. La rencontre de Justin et la naissance de Gus l'ont fragilisé. Il a donc dû faire des compromis pour s'adapter à ces nouvelles responsabilités. Son évolution, tout au cours de la saison précédente, a particulièrement été influencée par les autres. De fait, il s'est plus impliqué dans le groupe, il s'est "humanisé".
Mais au moment où il était prêt pour mieux s'assumer et trouver un nouvel équilibre plus mature, les événements l'ont stoppé dans son élan. Brian va devoir redoubler d'efforts pour continuer à évoluer tout de même...

 

Brian et Michael 

Brian a rencontré Michael (et par conséquent Debbie). Il avait environ 14 ans et venait d'entrer dans l'adolescence, période où l'on commence à se détacher de ses parents et à se forger ses propres opinions. Brian a alors découvert un univers qui lui était totalement inconnu : une famille où l'amour et la tolérance étaient omniprésents.
C'est d'ailleurs probablement au contact de Debbie que Brian a pris conscience de son homosexualité. En effet, on peut difficilement croire que ses parents aient évoqué ce sujet !
Ensuite, Brian n'a plus quitté Michael, qui est devenu son meilleur ami. Il a passé beaucoup de temps chez les Novotny. Il s'y sentait libre et pouvait enfin être accepté pour celui qu'il était réellement.
Il a alors rattrapé le temps perdu en faisant toutes les bêtises qu'il n'osait pas faire chez lui. Il pouvait enfin agir comme un garçon de son âge, sans craindre les représailles.

Depuis dix-huit ans, il agit avec Michael en symbiose, chacun apportant à l'un ce qui manque à l'autre.
Michael est le cœur, Brian le cerveau. Brian pousse toujours Michael à oser s'affirmer, et s'il voit qu'il ne peut pas, il le rassure en lui disant que ce n'est pas grave. Michael offre à Brian l'admiration dont il a besoin, il lui accorde sa confiance et sa fidélité. En échange, Brian lui a toujours servi d'image paternelle, en le protégeant à l'école, en l'aidant financièrement et en le guidant dans la vie. Il est son modèle et son héros. Sachant que Michael lui est acquis, Brian en abuse. Michael lui sert de chauffeur, de souffre-douleur, de faire-valoir. Leurs relations sont complexes et ambiguës, car Michael est amoureux, alors que Brian le voit comme un ami ou un frère, mais cela a tout de même permis à Brian de trouver un certain équilibre. 

Yearbook de Mikey 

"Dear Micheal,
Remember, with you, it's real. With everyone else, it's just all about sex.
Love,
Brian"

  

Brian et Justin

A) Aux petits soins pour Justin

Brian se sent responsable de ce qui est arrivé à Justin, s'en veut de ne pas avoir été capable d'empêcher Hobbs d'agir. Il pense que c'est une preuve de plus qu'il est néfaste pour les autres, et qu'il a été stupide de croire que cela pouvait changer. Depuis l'agression, il porte l'écharpe ensanglantée sous ses vêtements, et va voir Justin à l'hôpital en cachette, la nuit, en faisant croire aux autres qu'il s'en fout et qu'il continue à draguer. Les récents événements lui ont confirmé que Justin vivrait mieux sans lui et il veut l'abandonner, mais il ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour lui.

Il feint de prendre à la légère tout ce que Justin lui raconte à propos de son séjour à l'hôpital. Il plaisante, dit qu'il ne faut pas croire les médecins qui affirment qu'il ne se servira plus de sa main. Là encore, il espère que Justin, pour lui donner raison, ne se laissera pas aller. Mais quand il est obligé de lui raconter les détails de cette soirée, il craque, il est au bord des larmes. Il lui avoue qu'il se sent coupable.

Il rend visite à Justin, l'aide et l'encourage à faire de la rééducation. A Jennifer, qui lui demande de ne plus revoir Justin, il déclare qu'il tient à lui. C'est la première fois qu'il formule cela à voix haute, même s'il n'a jamais nié quand Debbie lui posait la question. Il s'incline finalement devant Jennifer, car il sait qu'il a mis la vie de Justin en danger, et il lui promet de ne plus voir son fils.

Il a du mal à vivre sans Justin. Il s'ennuie au Babylon, ne veut plus danser, et baise mal. Quand Justin vient le voir, il se force à être grossier et ferme, mais il marque un temps d'arrêt avant de refermer la porte. Comme il l'avait fait à l'anniversaire de Michael, il est obligé d'exagérer les choses pour que Justin comprenne, et surtout pour que lui réussisse à accepter la situation !

Lorsque Lindsay lui rappelle la naissance de Gus, disant qu'il n'en revenait pas ce soir-là d'avoir un gosse, il précise : "deux gosses". Gus a juste un an. Donc, il y a juste un an qu'il connaît Justin, et cette date doit le marquer. Brian ne pourra jamais oublier la date de sa rencontre avec Justin, car ces deux événements resteront toujours indissociables. Gus sera toujours là pour la lui rappeler. En voyant Gus grandir, il pourra mesurer le temps qu'il a déjà passé avec Justin.

Mais il dit que Jennifer a raison, qu'il ne doit plus le voir. Il en est convaincu mais doit encore accepter la séparation.

Quand Jennifer vient lui demander de reprendre son fils, il dit à Justin que «ce n'est que jusqu'à ce qu'il guérisse», pour ne pas trop montrer sa joie. Il ne veut pas non plus donner de faux espoirs à Justin, car il sait qu'il est du genre à s'emballer pour un rien.

Après avoir accepté la responsabilité d'aider Justin, Brian se trouve face à une situation qu'il ne maîtrise pas du tout. Il essaie d'abord maladroitement de résoudre le problème par le sexe, pensant que c'est la solution miracle. Mais quand Justin ne peut pas se laisser toucher, Brian dit «ce n'est pas grave». Il doit réaliser justement que le problème est plus grave qu'il ne l'avait cru.

En faisant l'effort de consulter un psy, il découvre que le blocage n'est pas seulement physique, contrairement à ce qu'il pensait au départ. Il remue alors ciel et terre pour aider Justin à se rappeler du bal de promo. Malgré tous ses efforts, c'est finalement le hasard qui permet à Justin de recouvrer la mémoire.

Depuis l'accident, Brian s'est focalisé sur la guérison de Justin. Il a cru d'abord qu'il était tiré d'affaires, puis a compris que l'état psychologique de Justin était plus grave que son état physique. Pendant toute cette période, il n'a plus été capable de contrôler sa vie et de cultiver son personnage égoïste et indifférent.

Lorsqu'il constate que le cauchemar est fini, il est tétanisé, ne sait plus comment aborder Justin, n'ose même plus le toucher comme s'il était un objet fragile. Il se montre tel qu'il est, sachant que cela va révéler sa vraie nature à Justin, mais il n'a plus la force de jouer son rôle.

Il ne cache pas l'écharpe ensanglantée qui prouve à Justin à quel point il a été touché par l'accident. Il laisse alors Justin prendre les commandes. Quand Justin lui dit qu'il se sent prêt, il hésite encore, comme s'il n'y croyait toujours pas. Dans un climat d'abandon total, ils revivent une première fois, mais cette fois, c'est de l'amour, plus du sexe.

A Michael, qui lui demande pourquoi il rentre si tôt, il dit que Justin panique quand il est seul trop longtemps. Il suit ses progrès quand il marche dans la rue. Il lui tend les bras en disant «allez, sonny boy» et le regarde partir avec inquiétude. Il lui achète un ordinateur pour qu'il puisse continuer ses études. Il est consterné de voir que Justin le refuse. Brian n'a pas l'habitude d'être aussi prévenant, et s'étonne d'être repoussé. Il continue à découvrir, avec Justin, une gamme de sentiments qu'il ignorait. Son instinct paternel se développe encore. Jusqu'à présent il voyait plutôt Justin comme un élève, il le voit de plus en plus comme un fils.

Pendant le dîner chez Debbie, il extériorise sa liaison avec Justin devant tout le monde. Mais quand il voit ce type à l'épicerie, tandis que Justin se conduit en parfaite femme d'intérieur avec ses courses et ses bons d'achat, il n'a pas d'hésitation : il ramène l'autre au loft. Dès que les choses deviennent sérieuses, il ne peut s'empêcher de rejeter l'idée du couple, notion qu'il déteste, et agit comme le soir de l'élection du Roi du Babylon.

Mais ses sentiments pour Justin sont plus profonds, et il se sent maintenant obligé de se justifier. Il se trahit totalement en disant : «Je ne me souviens même pas de lui, ce n'était rien.» Et quand Justin lui demande pourquoi il l'héberge, Brian ne répond pas. Il ne s'était apparemment pas posé la question jusque là. Il est agacé que Debbie vienne lui faire la morale au Woody's, mais son silence, quand elle lui dit qu'il aime Justin, est un aveu. Elle le convainc alors qu'il doit le dire à Justin s'il ne veut pas le perdre. Il va rechercher Justin au Babylon, et lui dit qu'il veut le retrouver à la maison quand il rentre, mais continuer à baiser ailleurs, parce que c'est ça, la vie des gays. C'est une fausse excuse. Ses sentiments pour Justin ne l'ont pas complètement changé et il veut pouvoir continuer à s'éclater. Quand Justin fixe ses règles, il les accepte. On le sent soulagé.

C'est le début d'une relation officielle mais non conventionnelle. (C'est d'ailleurs ce qu'il avait conseillé à Michael pour sa relation avec David, car c'est pour lui la seule forme supportable du couple.)

Quand Justin veut laisser tomber les préservatifs, il l'engueule et lui dit qu'il «le veut en bonne santé, et pour longtemps». Autre déclaration déguisée.

Il propose de lui prêter de l'argent pour payer ses études. Il est navré, et vaguement inquiet, de voir Justin prendre un job de go-go dancer, parce qu'il sait ce que ça implique. Il ne veut quand même pas trop intervenir, car il sait que Justin doit faire ses propres erreurs, mais s'arrange pour que Justin ne néglige pas ses cours. Il remplace ici le père de Justin, qui a démissionné autant financièrement que moralement.

Le lendemain, il arrive au Babylon quand Justin danse sur le bar. Il n'a pas laissé sa veste au vestiaire, ce qui montre qu'il n'est venu là ni pour danser ni pour draguer. Il n'est passé que pour aller chercher Justin, avec l'intention de le ramener au loft immédiatement.

Il lui tend encore la main, et Justin continue à refuser son aide. Il est terriblement contrarié de savoir que Justin se vend. Il sait qu'il s'est laisser tripoter et sucer par Gary Sapperstein. Il a une bonne idée de ce que va être la party à laquelle Justin est convié. Il se saoule avec Ted au Woody's, sans doute pour ne pas penser à ce que Justin est en train de faire. D'habitude, quand il est contrarié, il va au back room. Pas cette fois.

Brian accepte de se laisser sodomiser par Justin. Est-ce la première fois ? Probable, vu son hésitation et le regard qu'il lui jette. Le fait-il pour montrer qu'il n'est pas comme Gary et qu'il y a plus entre eux qu'une relation sexe-argent ? Est-il simplement soulagé de voir que Justin a changé d'avis ? Toujours est-il qu'à cet instant, ils sont égaux. 

B) Rien ne va plus

Lorsque Jennifer conseille à Justin de fréquenter des gens de son âge, Brian acquiesce. Il pousse donc l'adolescent à aller à la fête de Daphne et vivre ainsi ce que tout jeune devrait connaître. Mais quand il découvre que Justin a embrassé le puceau, on le sent ébranlé. Par comble, Ted et Emmett font des allusions au fait qu'il a quelqu'un de beaucoup plus jeune que lui dans son lit... Il lui offre ce qu'il a à offrir : des nuits dans le back room du Babylon. En multipliant ces jeux sexuels à plusieurs, il pense que Justin va moins se lasser que s'ils étaient seuls - et moins s'apercevoir qu'ils ont douze ans de différence. En même temps, cela permet à Brian de considérer qu'ils ne vivent pas vraiment en couple.

Il refuse de fêter l'anniversaire de Justin, prétextant que seuls les succès méritent d'être célébrés. Les filles réussissent quand même à le convaincre qu'après ce que Justin a vécu, il mérite bien quelque chose.

On pourrait d'abord croire que Brian pense avoir trouvé le cadeau qui fera plaisir à Justin : un prostitué qui ressemble à un Top Model sur lequel Justin a flashé. Mais il s'agit peut-être plutôt d'un plan diabolique de sa part. C'est une façon de dire : si tu veux vivre avec moi, c'est comme ça. Je ne vais pas sombrer dans le romantisme à la noix pour te faire plaisir. Ne pense pas que j'ai changé parce que je suis toujours le même. Le lendemain, ce qu'il dit à Melanie montre qu'il sait que ce qui ferait réellement plaisir à Justin seraient des fleurs, et il refuse de singer les couples hétéros.

Pourtant, il hésite, le soir, devant un bouquet de roses. Il sait que s'il l'achète, il mentira sur ce qu'il est réellement. Et il sait que ce n'est bon ni pour lui, ni pour Justin. Il repose le bouquet, et s'en va.

Sur le chapitre de la vulnérabilité, il est amusant de rappeler que c'est Melanie qui lui a suggéré d'acheter des fleurs. Si Brian se met à suivre les conseils de Melanie, on ne peut plus parler d'évolution, mais de révolution.

Il propose à Justin d'aller passer une semaine dans le Vermont. Mais il a un contretemps. Gardner Vance, nouveau patron de l'agence, le met au défi de faire ses preuves avant huit jours sous peine de le virer. Il sait qu'il court un vrai risque, et va à Chicago pour décrocher un gros contrat.

Au lieu d'annoncer la nouvelle à Justin, il le met au pied du mur, disant simplement : «Ce sera pour une autre fois». Justin, qui d'habitude est l'un des rares à savoir lire entre les lignes, ne comprend pas la gravité de la situation. Brian aimerait, à cet instant, que Justin se comporte en adulte. Il n'est plus amusé ni ému par son attitude d'adolescent, mais simplement agacé. Il est alors obligé de lui rappeler qu'il paie tout : le loft, les études, les vacances dans le Vermont. Cela manque d'élégance de sa part, et sonne comme un reproche.

Il se voit à ce moment comme une "pompe à fric" pour Justin. (Pour lui, l'argent est synonyme de liberté, et s'il n'en a plus, il pense qu'il ne serait plus rien). Il est tracassé par son voyage, car il sait qu'il va lui falloir toute son énergie pour gagner la partie. Il n'a pas de temps à perdre à discuter et à se justifier. Brian ne se sent pas vulnérable uniquement sentimentalement, mais aussi professionnellement. Il donne constamment l'impression d'être très sûr de lui dans son job. Et pourtant, quand il arrive dans le club privé, il a un air paniqué. Mais il se force à avancer, et prend le contrôle de la situation.

Il revient fièrement avec du Champagne pour fêter sa réussite avec Justin, et n'imagine même pas qu'il est parti dans le Vermont, puisqu'il va le chercher au Babylon. Lorsque les autres veulent savoir quelle est la "grande nouvelle", il répond «rien d'important», car il ne voulait partager ce succès qu'avec Justin. Il est pris au dépourvu, et cela ne lui est pas arrivé depuis longtemps, donc il ne peut s'empêcher de demander si Justin est parti seul. Il s'éloigne, les épaules voûtées, sous le choc, puis se redresse, pensant qu'après tout, il est le meilleur. Non seulement il ne s'est pas fait virer par Vangard, mais il a réussi à l'obliger à le prendre comme associé. Il peut penser aussi que la réaction de Justin est finalement une conséquence logique de leurs relations, qu'il doit accepter.

Sans doute pour se venger, il ne va pas retrouver Justin dans le Vermont. Et quand celui-ci rentre, il s'arrange sans doute pour ne pas être seul dans son lit. Le soir où il rentre de l'hôpital, où il a vu Michael désespéré, après avoir été obligé d'annuler une réunion à l'agence, il a envie de s'éclater et propose à Justin de sortir avec lui. Il ne peut pas faire mieux. Il n'a pas envie du dîner aux chandelles que Justin lui a préparé, et peut-être de ressasser ses problèmes pendant qu'ils mangent. Dans les derniers épisodes de la saison 2, ce n'est pas que Brian soit méchant envers Justin, il y a simplement un manque de communication. Brian n'a jamais appris à communiquer. D'habitude, il s'en fout, puisqu'il n'est pas amoureux. Dans sa logique, il pense que Justin va comprendre. Donc il ne lui dit pas "qu'il est désolé de ne pas aller dans le Vermont parce qu'il risque son job" (il lui dit quand même "une autre fois", ce qui est le maximum qu'il puisse dire) ou "J'ai eu une journée épouvantable entre mon boulot de merde et Michael à l'hôpital avec Ben presque mourant, j'ai envie de sortir pour me changer les idées" (Il dit : "tu peux venir avec moi", ce qui est aussi le maximum de ce qu'il peut faire).

Il sait que Justin sort beaucoup depuis quelques temps, mais ne se doute sûrement pas que c'est toujours avec le même. Il fait semblant de ne pas être touché quand Michael insinue qu'il le trompe, mais il réagit aussitôt.

Le soir du match de bowling, il attend Justin au loft et lui dit qu'il est rentré tôt parce que leur équipe a perdu, et prononce, à double sens, les mots "le jeu est fini", pour faire comprendre à Justin qu'il est au courant. Mais comme Justin ne semble pas percevoir le message, Brian cherche à en savoir plus sur son ennemi, pour mesurer ce qu'il représente pour Justin. Sans doute, il trouve le cd d'Ethan dédié à Justin, et leur tend un piège. Sous prétexte de lui proposer un job, il attire Ethan au Diner, sachant que Justin doit y passer.

Il montre ainsi à Justin qu'il a tout découvert, espérant ainsi le forcer à faire un choix tout en lui épargnant une scène d'aveux. Il s'imagine peut-être aussi qu'en plaçant Justin et Ethan dans une situation délicate, il mettra leur relation à l'épreuve.

Il laisse Justin décider s'il veut rester ou partir... au risque de le perdre. Son égoïsme, qui le pousserait à garder Justin, combat son sentiment d'infériorité qui lui dit que Justin serait mieux sans lui. Il sait peut-être déjà que ça ne durera pas mais veut laisser à Justin l'occasion de faire ses propres erreurs.

Quand Justin revient le soir, on voit qu'il l'a attendu. Il ne demande pas pourquoi Justin est revenu, mais il paraît soulagé. Il s'endort tranquillement. Le lendemain, jour de lancement de Rage au Babylon, il croit que tout est rentré dans l'ordre, et va baiser son double dans le back room. C'est le retour inattendu d'Ethan qui provoque la rupture Brian-Justin. 

 

Portrait psychologique

I) A la recherche du temps perdu

Un fois délivré de ses parents, Brian a rattrapé le temps perdu et est enfin devenu l'enfant qu'il n'avait pas pu être, mais avec quelques blessures en plus.
Brian est touché par le syndrome de Peter Pan, c'est-à-dire qu'il ne veut pas grandir. Un autre aspect de ce syndrome est la quête de liberté, ce qui, là encore, s'applique tout à fait à Brian. En effet, il fait toujours ce qu'il veut, quand il veut, sans s'occuper des répercussions que cela peut avoir et sans se soucier de ce que les gens pensent de lui. Cette soif de liberté absolue s'explique par le fait qu'il a décidé, en s'éloignant de ses parents, de ne s'occuper que de ses propres besoins.
Et comme chez tout enfant qui se respecte, cette liberté l'a rendu capricieux et impulsif. Quand il veut une chose, il la lui faut tout de suite. Cette immaturité se retrouve dans son rapport avec le sexe et l'argent. Ces deux notions ont des utilités similaires pour Brian. Quand il n'en a pas, il lui en faut absolument. Et quand il en a, cela n'a plus grande valeur. L'argent et le sexe lui servent surtout à assouvir ses besoins immédiats sans devoir se poser de questions sur les conséquences financières ou morales. Ce sont aussi les deux moyens qu'il utilise comme thérapie dès que les choses vont mal. Quand un problème surgit, plutôt que d'essayer de le résoudre, il se réfugie souvent aux backroom, s'achète une nouvelle voiture, une nouvelle table basse...

Il profite de l'instant présent sans s'occuper de l'avenir, ni s'encombrer de sentiments inutiles. Il est désinvolte et décontracté car il ne se sent de responsabilités envers rien ni personne... sauf lui.
Si ça lui a permis de développer un esprit pratique et synthétique, ça l'a aussi rendu égoïste. Il fait toujours passer son bien-être avant celui des autres. Même si cela passe pour de l'égoïsme primaire auprès de la plupart des gens, ce comportement n'a rien de surprenant puisqu'il est un mécanisme de survie psychologique face à l'abandon affectif dont il a été victime dans son enfance : il a appris très tôt qu'il ne pouvait compter que sur lui-même.
Quand Brian découvre la jouissance que lui procure la liberté, il en profite tellement qu'il ne sait pas où s'arrêter. Il devient excessif en tout. Il n'a plus de limites, donc il fait et voit tout en grand.

Mais pour pouvoir savourer ces plaisirs, il a payé le prix fort. Et les blessures de son enfance ne sont pas sans séquelles. Il a développé un complexe d'infériorité. Il pense qu'il ne vaut rien, et, comme il a été élevé dans le non-dit, il se force à ne pas laisser transparaître ce malaise. Il se forge alors un caractère à l'opposé de sa vraie nature, ce qui lui permet de masquer ce qu'il estime être des faiblesses.
Tout comme Peter Pan, Brian a besoin de se masquer derrière un personnage pour se sentir libre et en sécurité dans un monde qu'il peut contrôler. Ceci se reflète d'ailleurs dans le choix de son métier. Il n'est pas publicitaire par hasard, mais parce qu'il peut y mettre en scène une réalité idéalisée dans sa forme la plus concise et la plus directement efficace. Il aimerait que sa vie se déroule comme une pub : simple, sans temps morts, éphémère, tape-à-l'œil, illusoire et sous contrôle permanent.

II) Docteur Jekyll et Mister Hyde

Tout ce que Brian veut est légitime, mais son caractère excessif le pousse à se créer un personnage détestable et sans cœur.

Dans son esprit, Brian veut être quelqu'un de bien, donc il doit être parfait. Il veut réussir, donc il doit être le meilleur. Il ne lui suffit pas d'être remarqué, il veut être admiré. Il fait en sorte que tout ce qui est apparent soit impeccable pour que les gens ne découvrent pas ce qu'il y a en profondeur.
Pour être le meilleur, il doit réussir professionnellement. Avec sa prétendue assurance et sa franchise, il a su obtenir une place plus qu'enviable en tant que publicitaire. Il est déterminé, ambitieux et rien ne lui résiste. Là encore, le sexe et l'argent ont leur importance puisque ce sont deux signes extérieurs de réussite (professionnelle et sexuelle) qu'il se doit de montrer.
Il a tout fait pour sortir de la médiocrité de son milieu familial et social, et pense qu'il s'en est bien tiré. Mais, privé du plaisir que les autres enfants éprouvent en montrant à leurs parents qu'ils ont réussi, il est obligé d'exposer ses succès aux yeux du monde entier.
L'arrogance que Brian affiche découle de son complexe d'infériorité. Il est fier de son corps façonné à coups d'efforts à la salle de gym et de produits de soins hors de prix, de son environnement cher et chic, du personnage naturellement brillant et parfait qu'il s'est composé grâce à un travail de contrôle énorme. Il pourrait se contenter d'être narcissique, mais ce n'est pas suffisant. Il a besoin qu'on flatte son ego, qu'on l'envie. Il est le meilleur coup de Pittsburgh ? Il veut qu'on le sache, qu'on le voie à l'œuvre aux backroom. Non seulement il met sa vie en scène comme un spot de pub, mais il a aussi besoin d'un public.

Ses rêves de perfection ont rendu Brian méprisant envers tout ce qu'il juge inintéressant ou qui pourrait compromettre le personnage qu'il s'est créé.
Cela s'applique d'ailleurs aux sentiments, qu'il considère comme un fardeau. Brian ne sait pas, et ne veut pas, les exposer aux yeux des autres. Son tempérament excessif le pousse à les rejeter violemment. Pour lui, les émotions sont une faiblesse qui n'entre pas dans l'idée qu'il se fait de la perfection.

Brian refuse, et dénigre même, l'amour, l'engagement et le mariage. Il s'en méfie car, d'après lui, ce sont des notions superflues qui ôtent toute liberté d'action et de jugement, mais qui impliquent aussi une certaine responsabilité envers les autres. Or il est évident que Brian fait tout pour conserver sa liberté, son indépendance et surtout son contrôle !
Il ne comprend pas le besoin qu'ont les autres de croire en ces choses.
C'est de ce rejet que vient son aversion pour l'hétérosexualité, qui est pour lui l'archétype de l'engagement. Selon lui, ce sont les hétéros qui tombent amoureux, qui se marient et qui se mentent, alors forcément, il dénigre les hétéros comme il dénigre le reste !

Brian a été abandonné et blessé par ses parents. Par conséquent, il fait tout pour que ça ne se reproduise plus. Pour cela, il a besoin de garder le contrôle sur tout ce qui est susceptible de le toucher.
Ainsi, il a gardé Michael à l'état d'adolescent. Ne voulant pas grandir lui-même, il a empêché Michael de grandir.
Il se considère comme néfaste et pense que les gens vivraient mieux sans lui. Son éducation catholique lui a enseigné la notion de martyr, et c'est ce qu'il devient. Sa peur de l'abandon le pousse à se protéger en faisant fuir ou en chassant les gens qu'il aime, avant qu'il ne partent d'eux-mêmes. Encore une fois, il garde le maximum de contrôle pour ne pas être blessé.
Il évite toute situation où ses émotions pourraient être impliquées car il est conscient qu'il ne sait pas les gérer.

Il doit aussi contrôler sa situation professionnelle. Quand un imprévu surgit, il est surpris car son orgueil l'empêche d'envisager une telle situation. Par conséquent, il fait tout pour revenir à cet état de contrôle. Son travail est le seul domaine où il sait qu'il peut réussir et il lui permet de gagner assez d'argent pour faire ce qu'il veut. C'est donc d'une importance capitale pour lui.

III) Brian Kinney : mode d'emploi

Le personnage que Brian a créé n'est qu'une façade. Il n'a donc pas enterré sa nature profonde. Les deux forment une version blindée de lui-même, dont il ne montre que la partie inattaquable. Cette méthode lui assure un semblant d'équilibre vital. Ce qui explique que Brian soit imprévisible et paradoxal.

En dépit des apparences, Brian n'est pas si mauvais que ça.
Son refus de faire des promesses est en fait une forme d'honnêteté vis-à-vis des autres. Les promesses représentent un engagement qui implique des responsabilités, ôtant toute liberté d'action. Or il ne veut pas décevoir les autres en ne les tenant. Il ne sait pas de quoi demain sera fait, et vit au rythme de ses envies immédiates. Il ne peut pas savoir si celles-ci seront les mêmes plus tard. Il ne promet jamais de venir à un rendez-vous par exemple, mais il finit souvent par y aller.
Brian est aussi quelqu'un de très franc. Quand il a quelque chose à dire, il n'y va pas par quatre chemins. Il dit toujours ce qu'il pense, parce qu'il ne connaît pas les remords. Il ne se sent pas responsable des répercussions que ses paroles peuvent avoir sur les autres. Malgré tout, ce trait de caractère a souvent un effet bénéfique sur son entourage.
Cette franchise ne s'applique pas sur le plan émotionnel. On doit alors considérer ce qu'il fait et non ce qu'il dit. Il ne faut pas oublier qu'il a été élevé dans le non-dit. Ne sachant pas exprimer ses sentiments par des mots, Brian les exprime par des actes, ce qui ne l'empêche pas d'être un ami très loyal et généreux. Il n'hésite pas une seconde à aider ses amis financièrement. Il ressent aussi le besoin de les protéger, ce qui se traduit souvent par un certain paternalisme. Cela se voit d'ailleurs à la méfiance, voire parfois à l'animosité, qu'il développe systématiquement envers les partenaires de ses amis. En effet, pour quelqu'un qui ne croit pas aux couples, il dépense beaucoup d'énergie à se mêler de leurs affaires.

Malgré ce que Brian voudrait, rien n'est parfait. Et la façade qu'il s'est créée pour se protéger est à double tranchant. Ce masque, derrière lequel il se sent en sécurité, lui sert facilement d'excuse pour ne pas affronter certaines réalités, ni rendre de comptes.

Comme les gens le savent égoïste, il en joue. C'est souvent un prétexte pour ne pas avoir à s'occuper de ceux qui l'entourent. Ca lui simplifie la vie et lui évite de les décevoir. En rejetant ses parents, il a aussi rejeté son éducation catholique. Par conséquent, il ne supporte pas la confession. Il ne se confie jamais à personne et attend des autres qu'ils ne se confient pas non plus.
Mais personne n'est dupe. Si ses amis ne se privent pas pour lui dire qu'il est égoïste, ils savent aussi très bien venir lui demander de l'aide dans les situations extrêmes. Et après un refus souvent catégorique de sa part, Brian finit toujours par les aider. Il est toujours le dernier recours.

Pour se protéger des attaques extérieures, il a construit des murs autour de lui, et par effet pervers, il est prisonnier à l'intérieur. Il veut se sentir libre, mais en se créant une image parfaite de ce qu'il veut représenter aux yeux des autres, il s'est enfermé dans un stéréotype qui lui laisse finalement assez peu de liberté. Pris à son propre piège, il est constamment obligé de faire des entorses à son code.
Dans cette vie "idéale" qu'il met en scène, le loft est un décor. Tout y est arrangé pour montrer aux visiteurs l'image de lui qu'il veut leur donner. Mais bizarrement, il continue d'aller au Diner, endroit laid et cheap, où la cuisine ne correspond pas à son standing, mais qui est comme un cocon, un refuge douillet où il trouve la chaleur dont il a besoin.

Ce ne sont pas les seuls paradoxes de la méthode Kinney :
Il prétend ne pas être intéressé par l'opinion des autres, qui est pourtant la base même de son métier. Il cherche aussi à prouver qu'il est le meilleur en tout. Mais lorsque quelqu'un le félicite, il ne supporte pas et change de sujet de conversation, ou s'en tire par une plaisanterie cynique.
On sait aussi qu'il a de l'ambition, mais les responsabilités qui en découlent l'empêchent de s'aventurer en terrain inconnu. En fait, à 30 ans, il n'a jamais osé quitter Pittsburgh, ni monter sa propre agence, et, pour le sexe, il se contente de proies faciles.

Pour conclure, on peut dire que Brian n'a pas eu une enfance facile. Une fois libéré de ses parents, il a cherché à tout prix à se protéger pour ne plus être blessé. C'est cette fameuse carapace qui lui a valu sa réputation d'égoïste insensible. Il a aussi voulu profiter au maximum de cette nouvelle liberté qui s'offrait à lui en refusant de devenir adulte, en ne s'encombrant pas de sentiments ou de responsabilités, et en contrôlant au maximum tout ce qui l'entourait. Il croyait s'être ainsi simplifié la vie à l'extrême, sans imaginer que quelqu'un viendrait un jour tout chambouler...

Ecrit par Fiona51092 
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chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Avant-hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Avant-hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

choup37, Hier à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

Viens chatter !